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Affaire recrutement CNSS : Rendez-vous le 21 juillet pour les plaidoiries

Publié le samedi 11 juillet 2020  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Affaire recrutement CNSS : Rendez-vous le 21 juillet pour les plaidoiries
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Les dépositions des témoins dans l’affaire du recrutement litigieux de 85 agents pour le compte de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ont pris fin le vendredi 10 juillet 2020. Le 21 juillet, une nouvelle phase s’annonce, les plaidoiries des avocats.

En sa qualité de témoin, Odile Nikiéma a juré de ne dire rien que la vérité sur ce qu’elle sait du recrutement de 2018 de la CNSS.
Cet agent de la Caisse a appris, tout comme de nombreuses personnes, le test de recrutement par le biais de L’Observateur Paalga. A l’écouter, aucune note de service n’informait les travailleurs de la boite qu’il y aurait un recrutement dans les jours à venir. Ses enfants au nombre de trois ayant vu cette annonce publique ont décidé de tenter leur chance. Deux ont été éliminés dès la phase du tirage à l’ANPE (l’Agence nationale de la promotion de l’emploi). Le plus fortuné le sera jusqu’au bout. Il a franchi la deuxième étape à savoir l’écrit. Faisant ainsi de Wedpouyré Nikiéma un agent de la CNSS. Sa mère, a demandé le parquet, n’a-t-elle pas intervenu pour donner à son rejeton toute les chances de réussir ? « Non », a-t-elle répondu. Le procureur insiste, la dame persiste et signe. Le ministère public sort ses notes pour prouver que la réponse de dame Nikiéma contraste avec ses déclarations faites devant le juge d’instruction. Dans le procès-verbal du témoin, cette déclaration y figure : « Je reconnais avoir demandé un service au DRH. Je lui ai demandé de m’aider parce que ma fille allait prendre part au concours. Je ne sais pas s’il a pris cela en compte ». Le tribunal se demande que retenir. Devant l’insistance du ministère public le témoin reconnait avoir demandé au DRH une aide. Mais quand le président du tribunal veut savoir quel genre de service elle a sollicité, mystère et boule de gomme. « Vous avez demandé un service, lequel ? », a demandé le président agacé. Mais peine perdue. Le langage de sourd se poursuivra. « J’ai demandé de l’aide », s’est-t-elle contentée de dire. Ayant peur de voir son statut de témoin évolué en prévenue, elle ne tarderait pas a présenter ses excuses au procureur et au tribunal chaque fois qu’elle avait le sentiment de n’avoir pas été convaincante.
Appelé à la barre pour une confrontation, l’ancien Directeur des ressources humaines (DRH), Norbert Zeda a affirmé n’avoir pas été sollicité. Il a tenu à restituer les faits : « Elle m’a informé dans les couloirs du service que sa fille a tiré oui. Je lui ai dit bonne chance pour la suite ».
Ces sur ces entrefaites que l’audience a été suspendue. Elle reprendra le 21 juillet avec les plaidoiries.
Halima K.
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