En attentant la grève de 48h qui se tiendra les 8 et 9 juillet 2020, le collectif Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) a tenu un meeting à la
Bourse du travail de Ouagadougou ce samedi 4 juillet 2020. Le secrétaire général dudit syndicat, Bassolma Bazié, a au nombre des préoccupations
exigé du gouvernement la restitution des salaires « coupés illégalement ».
Le collectif syndical CGT-B a de nouveau réuni ses militants à la bourse du travail. Et comme les lignes n’ont pas bougé, les revendications sont restées les mêmes. Bassolma Bazié et ses hommes ont exigé, la levée sans délai des sanctions « arbitraires » contre les travailleurs à savoir la révocation des
travailleurs des impôts et la restitution des salaires suspendus et/ou coupés illégalement, l’annulation des mutations « arbitraires » des agents de la
Radiotélévision du Burkina (RTB) et de SIDWAYA ; l’examen « sérieux » et « diligents » par le gouvernement de leur plate-forme revendicative.
Selon le SG, celui que ses camarades appelle affectueusement le général, il est illusoire pour les autorités de penser que le temps peut avoir raison de leur détermination.
« La lutte demeure », a-t-il affirmé. En outre, il a appelé les structures et leurs démembrements à tous les niveaux à préparer et à réussir la grève de 48h les 8 et 9 juillet 2020 ; à poursuivre les luttes sectorielles dans les secteurs où les conditions le permettent ; à œuvrer dans le sens d’un élargissement du front de la lutte en allant vers les organisations qui sont désireuses de se battre ; à développer une unité d’action entre l’ensemble des travailleurs du public comme du privé, les élèves et les étudiants ; à poursuivre la mobilisation pour les luttes à venir que leur impose l’attitude du gouvernement.