Le ministère en charge de la défense à réagit, dans un communiqué publié le 1er juillet, à la mort de sept personnes à Tanwalbougou. Selon le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), ces personnes avaient été enlevées par les Forces de défense et de sécurité. Elles avaient ensuite été retrouvées mortes, vraisemblablement tuées par balles quelques kilomètres plus loin.
«Suite à une opération militaire menée le 29 juin dans la localité de Boumoana, près de Tanwalbougou, 7 corps d’individus morts par balle auraient été découverts à la lisière de la localité», indique le ministère de la Défense dans un communiqué publié jeudi..
«Afin de faire toute la lumière sur ces évènements et situer l’opinion publique, Monsieur le ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants a instruit l’Inspection générale des Forces armées nationales de diligenter une enquête administrative», poursuit le document.
«Il tient à rassurer l’opinion publique nationale et internationale que si la responsabilité d’éléments des FDS était établie, les auteurs répondront de leurs actes conformément au lois et règlements qui régissent les forces armées nationales», conclut le document.
Ce n’est pas la première fois que cette localité défraye la chronique. Dans la nuit du 11 au 12 mai 2020, 12 personnes ont trouvé la mort dans leur cellule alors qu’elles étaient en détention à la gendarmerie de Tanwalbougou pour suspicions de faits de terrorisme.
Les autorités avaient annoncé l’ouverture d’une enquête. «Les décisions seront prises sans état d’âme», avait promis le président du Faso.