Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui aux populations locales vivant de la forêt (PAPF), l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), organise, du 1er au 3 juillet 2020 à Manga, un atelier de formation en sauvegardes environnementale et sociale, au profit d’une vingtaine de personnes relais issues de cinq régions du Burkina
L’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) souhaite faire du respect des sauvegardes environnementale et sociale, une priorité dans la mise en œuvre des actions de développement dans le cadre des activités du Projet d’appui aux populations locales vivant de la forêt (PAPF), financé par la Banque mondiale à travers le Mécanisme dédié aux dons (DGM).
Agence d’exécution dudit projet, l’UICN organise, du 1er au 3 juillet 2020 à Manga, un atelier de formation, à cet effet. La session réunit une vingtaine de participants venus des régions d’intervention du PAPF que sont la Boucle du Mouhoun, le Sud-ouest, l’Est, le Centre-sud et le Centre-ouest.
Il s’agit de responsables de structures de micro-projets et d’activités d’éducation environnementale du PAPF, de cellules de Mécanismes de gestions des plaintes (MGP), de personnes d’appui aux promoteurs de micro-projets et d’opérateurs techniques d’appui des sous-projets communaux.
Durant les trois jours consécutifs, les séances vont alterner des communications et des travaux de groupe autour de modules traitant des enjeux des sauvegardes environnementale et sociale.
Le dispositif de sauvegardes environnementale et sociale du PAPF, a expliqué le coordonnateur du projet, Oumarou Seynou, veille à ce que les actions portées par les micro-projets et projets soumis à financement soient viables et faisables sur le plan environnemental et social, et ce, à travers l’analyse des risques et des impacts potentiels des activités, la conduite participative des actions et la mise en œuvre de mesures palliatives et correctives.
Dans le cadre du PAPF, a rappelé M. Seynou, un total de 120 micro-projets, sous-projets et projets d’éducation environnementale sont en exécution dans 32 communes des cinq régions d’intervention du projet.
«On veut, par cette formation donc, permettre à ces micro-projets, sous-projets de projets d’éducation environnementale de prendre toujours en compte les aspects de sauvegardes environnementale et sociale », a souligné le coordonnateur du PAPF, à propos de l’objectif premier de l’atelier de Manga.
M. Seynou a soutenu, de ce fait, que le respect de cette mesure a un fort impact sur les résultats escomptés.
«Les aspects de sauvegardes environnementale sont extrêmement importants parce qu’ils assurent la durabilité de toute action sur le terrain», a-t-il déclaré.
Pour l’opérateur technique d’Appui du sous-projet de la commune rurale de Midebdo dans la région du Sud-ouest, Djourmité Nestor Noufé, il était opportun de tenir la formation.
L’opérateur technique d’Appui du sous-projet de la commune rurale de Midebdo dans la région du Sud-ouest, Djourmité Nestor Noufé, s’est félicité de l’initiative de la formation, estimant qu’elle va contribuer à renforcer leurs compétences en matière d’élaboration de projets respectueux des dispositions de sauvegardes environnementale et sociale.
C’est aussi l’avis de la présidente de la Cellule de gestion des plaintes de Diébougou, Lydie Meda, pour qui la session pourra permettre, in fine, aux participants de disposer de techniques et outils appropriés d’identification, de planification et de suivi de la mise en œuvre de mesures de sauvegardes environnementale et sociale.
«Nous serons désormais mieux outillés pour accomplir nos tâches sur le terrain dans le respect des sauvegardes de l’environnement et des questions sociales», a laissé entendre Mme Meda.
Se réjouissant de l’intérêt et de l’attention des participants, au premier jour des travaux, le coordonnateur de PAPF a souhaité que de retour dans leurs zones respectives, les bénéficiaires se fassent l’écho de la nécessité de la prise en compte des sauvegardes environnementale et sociale dans l’exécution des projets et qu’ils multiplient les initiatives en s’inspirant des bonnes pratiques souhaitées.