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G5 Sahel: Les Chefs d’Etat plaident pour un engagement militaire accru de la Communauté internationale

Publié le jeudi 2 juillet 2020  |  AIB
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© Autre presse par DR
Les chefs d’Etat du G5 Sahel ont plaidé à Nouakchott en Mauritanie pour un engagement militaire accru de la Communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme au Sahel
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Les chefs d’Etat du G5 Sahel ont plaidé mardi, à Nouakchott en Mauritanie pour un engagement militaire accru de la Communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, a appris l’AIB.

Dans un communiqué rendu public mardi dont l’AIB a reçu copie, «les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont plaidé pour un engagement militaire accru de la Communauté internationale dans la lutte globale contre le terrorisme au Sahel».

Le communiqué a été publié à Nouakchott, en Mauritanie, au terme d’un sommet des chefs d’Etat des pays du G5 Sahel qui a enregistré la présence, entre autres, du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez.

Dans le communiqué final, les chefs d’Etat saluent, «les perspectives de déploiement des premiers soldats de la Force Takuba à l’été 2020».

Six pays européens participeront directement à la Force Takuba notamment la France, à l’initiative du projet ; la Belgique, le Danemark, l’Estonie, les Pays-Bas et le Portugal.

Les présidents ont également salué le prochain déploiement «d’une brigade de la Grande Bretagne en appui à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) en 2020, et d’un contingent de 3000 hommes de l’Union africaine».

En plus de cela, ils «ont insisté sur la nécessité de poursuivre et de renforcer l’appui en équipements des Forces de défense et de sécurité des États membres du G5 Sahel et de la Force conjointe».

Ils ont, en outre «souligné l’importance de mener à bien, des initiatives à l’échelle régionale, nationale et locale, en faveur du dialogue intercommunautaire, de la réconciliation et du traitement des questions de fond sur le partage des ressources ou les litiges fonciers».

Dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 juin dernier, une attaque terroriste a eu lieu à Kafolo, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, à la frontière avec le Burkina Faso.

Elle a coûté la vie à une dizaine de soldats ivoiriens. Les chefs d’Etat ont «exprimé leur préoccupation face à l’expansion de la menace terroriste dans la sous-région et ont souligné l’urgence d’une action collective et énergique en vue de l’éradiquer».

Suite à l’assassinat par Boko Haram de 98 de ses soldats, l’armée Tchadienne a lancé l’opération «Colère de Boma» en avril dernier qui aurait permis de neutraliser «1 000 terroristes» et détruits «50 pirogues motorisées».

Les Chefs d’Etat «ont salué le succès de l’opération dans la région du Lac Tchad contre les factions de Boko Haram qui imposent un autre front au Tchad et au Niger».

Ils ont également invité «la Communauté internationale à libérer l’ensemble des fonds promis lors du Sommet de Nouakchott du 6 décembre 2018» devant servir à financer le «Programme d’investissements prioritaires (PIP) pour les populations du Sahel et la lutte contre le terrorisme».

Dans son allocution, l’hôte du sommet, le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a insisté sur la nécessité d’annuler la dette des pays les plus pauvres pour lutter contre les crises économique, sociale, sécuritaire et sanitaire, accentuées par la maladie à coronavirus (Covid-19).

De son côté, le président français Emmanuel Macron s’est dit «convaincu que la victoire est possible au Sahel».

«Nous sommes en train d’en retrouver le chemin grâce aux efforts qui ont été consentis au cours des six derniers mois», a-t-il déclaré à l’issue du sommet.

Agence d’information du Burkina
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