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Burkina Faso: Le CDP, l’un des rares partis politiques à disposer de militants convaincus

Publié le mercredi 1 juillet 2020  |  Netafrique.net
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© Autre presse par DR
Une vue de table de séance du CDP
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A la faveur de la démission de notre désormais ex camarade Léonce KONE, le CDP est de nouveau sous les feux des projecteurs. Pour certains c’est un navire en perdition qui tangue sur les eaux incertaines de la marre politique Burkinabè, visiblement sous une tempête aux vents incontrôlés.

Pour d’autres encore ce sont des départs nécessaires pour la matérialisation d’un CDP nouveau, qui marquera une rupture dans la gestion politiques des affaires au Faso. Pour donner force argument à ses propos chacun y va de son argumentaire avec sa dose de passion, d’amertume ou d’admiration.

Ce qui est certain c’est qu’il y a une constance qui se dégage, personne ne semble désormais insensible au CDP. C’est ce qui constitue un réel motif d’espoir pour nous autres militants de ce grand parti que tout a été fait pour anéantir. Si le CDP fait parler encore de lui aujourd’hui, il ne faut pas se tromper, il tient à trois facteurs essentiels :

La résilience des militantes face à tous les périls qui se sont dressés devant eux depuis le 31 octobre 2014
La sagesse bienveillante du Prédisent d’honneur Blaise COMPAORE dont l’accompagnement du parti ne souffre d’aucun doute

Le management de la direction politique du parti sous la conduite du camarade Eddie KOMBOIGO.
Dès la création du MPP en janvier 2014, la course à la conquête des militants du CDP a été engagée avec toute sorte de promesse et de bienveillance, dans le but ultime de réduire le parti à sa portion congrue. Cette pression va s’accentuer avec le départ du fondateur du parti, le Président Blaise COMPAORE.

Des pressions sur fond de compromissions seront utilisées afin de vider définitivement le parti de sa substance. Mais tels des épineux dans le désert, bien de militants au risque de multiples sacrifices sont restés fidèles au parti, parfois sans grande attente mais avec l’unique espoir de voir le temps apporter sa part de vérité et réhabiliter le parti.

La situation du peuple Burkinabè aujourd’hui leur donne amplement raison. Du reste plusieurs observateurs politiques avertis créditent le CDP d’un des rares partis politiques a disposer de militants convaincus.

Malgré les circonstances de son départ de la scène politique Burkinabè, le Président Blaise COMPAORE s’est toujours investi aux cotés de la Direction de son parti afin d’y entretenir l’unité et la cohésion ; éléments essentiels de la reconquête du pouvoir d’État par les urnes.

Contrairement à une idée largement répandue à une certaine époque, le Président COMPAORE tout en souhaitant le retour du CDP au pouvoir ne s’est jamais inscrit dans une logique anticonstitutionnelle de reprise du pouvoir, mais a plutôt recommander aux cadres du parti le respect de la légalité et l’observation d’une trilogie en toute circonstance : l’écoute, la tempérance et le pardon.

Les observateurs de la scène politique Burkinabè auront remarqué que les orientations du Président d’Honneur ont connu des fortunes diverses aux seins de sa famille politique, non pas du fait de leur impertinence mais bien du fait de la réalité nouvelle au Burkina. Chacun n’accepte désormais que sa propre vérité. La vérité quoique universelle se trouve bien souvent à cheval entre deux vérités professées.

La grande connaissance des hommes qui est une des forces du Président COMPAORE, lui interdit tout excès dans l’interprétation de ces comportements et continu inlassablement son œuvre de construction d’un CDP qu’il veut grand et rénové.

C’est aussi dans ce contexte que la direction sous la conduite du camarade Eddie KOMBOIGO, manage le parti. Un parti anciennement au pouvoir, aujourd’hui dans l’opposition se retrouve forcément avec des militants aux intérêts individuels multiples et diversifiés, des ambitions mesurées et démesurées, Une telle situation nécessite, il faut se le dire, et là contrairement à l’image qu’une certaine opinion tente de coller au Président du parti Eddie KOMBOIGO, un leadership exceptionnel pour sauver l’essentiel là où l’environnement interne réuni les conditions objectives d’une implosion et celle externe les conditions subjectives et objectives d’une explosion.

Cette mission ne peut-être réussie par la seule force de l’argent mais bien évidemment par une gestion efficiente du parti. Du reste, les ainés et les cadres qui ont occupé d’éminentes et hautes responsabilités politiques et administratives sont là pour accompagner la nouvelle direction du parti qui a fait un effort de renouvellement des cadres.

Ceux qui pensent que les départs pourront avoir une certaine incidence sur le parti localement n’ont pas entièrement tord même s’il ne faut pas non plus verser dans l’excès. En effet les départs ne répondent pas forcément à la logique, où le chef s’en va avec tout son peloton. Il y a comme une forme de rémanence qui a atteint la politique qui fait qu’aujourd’hui le départ singulier est bien plus sûr qu’un départ groupé.

Qu’il soit enregistré par tous, le CDP ne vient pas aux consultations de 2020 pour figurer mais pour gagner. C’est pourquoi le parti garde toute sa sérénité face aux agitations fébrile du parti au pouvoir, qui peuvent juste être interprétées, pour ceux qui connaissent ce phénomène, comme les prémices qui annoncent la vraie sortie des éphémères.

En effet les éphémères n’apparaissent que tard dans la nuit quand les excités et les inexpérimentés qui ont jeté leurs énergies sur le ramassage des prémices, sont depuis longtemps déjà dans les bras de Morphée. Et ce sont les sages et les expérimentés qui les ramassent. Il n’y a donc aucune panique à bord, le CDP est totalement maître de son agenda et infailliblement plantera son drapeau à Kosyam au soir du 22 novembre 2020.

Denis TIEGNA, Militant de la 125è heure
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