L’investissement total au Burkina Faso est passé d’une valeur totale de 1576,4 milliards de FCFA en 2016, à 1863,8 milliards de FCFA en 2019, a indiqué, lundi à Ouagadougou, le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré.
«L’investissement total au Burkina Faso est en hausse depuis 2016. D’une valeur totale de 1576,4 milliards de FCFA en 2016, il est passé à 1863,8 milliards de FCFA en 2019», a indiqué lundi à Ouagadougou, le ministre en charge du commerce Harouna Kaboré.
Selon lui, de 2016 à 2019, l’investissement privé est passé de 878,2 milliards à 1296,6 milliards de FCFA tandis que l’investissement public a, lui, évolué de 698,1 milliard à 567,4 milliard de FCFA.
M. Kaboré s’exprimait lundi à Ouagadougou, au cours d’un déjeuner de presse sur la dynamique des investissements au Burkina Faso.
Il a expliqué que le niveau élevé de l’investissement privé est le résultat du dynamisme du secteur privé mais aussi le fait de politiques et de réformes entreprises par le gouvernement depuis 2016, afin de dynamiser les investissements au Burkina Faso.
Parmi ces réformes, l’on retient la mise en place de la plateforme en ligne de création d’entreprise et la mise en place du Portail virtuel «Porte d’entrée au Burkina» pour réduire les délais de délivrance des actes administratifs du ministère en charge du commerce.
Selon Harouna Kaboré, grâce à ces réformes, «la création d’entreprises au Burkina Faso a connu une croissance continue en quatre ans, passant de «11 661 entreprises en 2016 à 13 137 entreprises en 2019».
L’adoption du nouveau code des investissements, a-t-il poursuivi, «plus incitatif», a fait passer «le nombre d’entreprises agréées de 61 en 2018 à 106 en 2019».
De même, «que le nombre d’emplois créés au Burkina Faso a connu une croissance continue passant de 3 229 en 2016 à 9 622 en 2019», a-t-il indiqué.
«En, 2019, on estime à 11 745 le nombre d’emplois directs créés dans l’industrie minière et près de 2 651 emplois dans l’exploitation artisanale et des substances de carrières», a-t-il affirmé.
Cependant, le ministre a relevé que la répartition de création des entreprises par secteur d’activités fait ressortir 4% pour l’artisanat, 43% pour le service, 50% pour le commerce et seulement 3% pour l’Industrie.
Son souhait, a-t-il noté, c’est que le Burkina Faso arrive en 2023, à transformer 25% de ses matières premières, afin de devenir «un pays industrialisé».