Le journaliste Adama Ouédraogo Damiss est à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) où il purge une peine de 5 ans infligée par le tribunal militaire de Ouagadougou dans le cadre du procès du putsch manqué de septembre 2015.
On connaissait déjà son problème d’asthme mais ces derniers jours, sa santé s’est détériorée puisqu’il souffre d’un mal plus grave. C’est la raison des dernières consultations qu’il a effectuées en clinique. Le mal qui lui a été diagnostiqué commande un aménagement de sa peine de sorte qu’il puisse rapidement débuter un traitement adéquat pour éviter que son état empire. Sa situation carcérale ne permettra pas une bonne prise en charge de sa santé.
C’est d’ailleurs pourquoi il aurait récemment introduit une demande de remise en liberté, quitte à ce que cette liberté soit encadrée, assortie de toutes les conditions jugées nécessaires par les autorités judiciaires compétentes. Une demande pour raison humanitaire donc. Et c’est en raison de cet humanisme que les autorités devraient faire un geste avant qu’il ne soit trop tard pour que Damiss puisse se soigner et recouvrer la santé.