Un grand scandale risque d’éclabousser dans les tout prochains jours le ministère de l’Agriculture dirigé par Salifou Ouédraogo.
A l’instar du feuilleton honteux qui se déroule actuellement devant la justice pour la fraude organisée autour d’un recrutement pour le compte de la Caisse nationale sécurité sociale (CNSS). Qu’en est-il au juste du test du recrutement du personnel cadre du Projet de résilience et de compétitivité agricole (PRECA) confié au Cabinet Yons Associates.
La proclamation des résultats du test qui a eu lieu le samedi 6 juin dernier à Ouagadougou risque de produire l’effet d’une bombe. A ce qu’il paraît, ce projet financé par la Banque Mondiale ferait l’objet de toutes les convoitise au niveau du ministère. Les premiers responsables voulant coûte que coûte placer leurs « hommes et femmes » au mépris du test organisé pour choisir les plus compétents en la matière.
De sources proches du dossier de recrutement du personnel cadre du PRECA, le cabinet commis à la tâche aurait bouclé son travail depuis quelques jours et transmis les résultats au cabinet du ministère de tutelle. Et c’est là où tout semble piétiné et inquiété plus d’un candidat.
Au lieu de valider le choix du cabinet et procéder à la publication des admis, des manœuvres souterraines sont susceptibles de chambouler le travail abattu par Yons Associates.
De sources bien introduites, les résultats auraient été tripatouillés. Des modifications criantes et flagrantes auraient été apportées à la liste des admis. Des candidats méritants auraient été écartés au profit de proches de famille, de camarades du parti ou de protégés.
Le cabinet du ministre Salifou Ouédraogo et Yons Associates se tiennent actuellement à l’œil. Aucune partie ne veut endosser une telle ignominie. Pour éviter le même scénario que celui de la CNSS, il sied pour le cabinet Yons Associates qui a conduit l’opération de recrutement, d’ouvrir l’oeil et le bon pour éviter une forfaiture qui pourrait porter atteinte à sa crédibilité. Le premier responsable du ministère de l’agriculture, les plus hautes autorités du pays et le bailleur de fonds, la Banque Mondiale, sont interpellés pour empêcher un scandale de trop.