L’encourt de la dette du Burkina Faso en 2019 était précisément de 3 967 milliards de FCFA a indiqué samedi à Boromo, le ministre en charge de l’Economie Lassané Kaboré.
«L’encourt de la dette du Burkina Faso en 2019 était autour de 3 967 milliards de FCFA qui est répartie pour la dette extérieure à plus de 2 100 milliards de FCFA et la dette intérieure à 1 700 milliards de FCFA», a indiqué samedi à Boromo le ministre en charge de l’économie Lassané Kaboré.
M. Kaboré s’exprimait samedi à Boromo au cours de l’émission ‘Antenne directe’ de la radio nationale.
Selon Lassané Kaboré, s’il «compare cet encourt de la dette par rapport aux normes communautaires», le Burkina Faso, n’est pas «hors norme» parce qu’il est «à un taux de 47% à peu près, contre une norme de 70% par rapport au Produit intérieur brut (PIB)».
«Notre dette est soutenable, nous faisons le maximum pour être prudent dans notre politique d’endettement», a-t-il assuré.
Il a expliqué que «l’endettement en tant que telle n’est pas mauvais», mais a précisé qu’il doit servir aux populations notamment pour «l’accès à l’énergie, aux routes, à l’eau, à la modernisation de l’agriculture, au développement des pôles de croissance».
Lassané Kaboré a reconnu les retards de payement des dettes intérieures mais a justifié cela par des périodes de tension de trésorerie.
Cependant, il relève que son ministère a «réussi à réduire les délais de payements en ce qui concerne nos entreprises internes et les petits montants».
Pour régler le problème des retards de payements de la dette intérieur, le ministre a affirmé que son département travaille sur «un chantier de dématérialisation des marchés publics».
Cela, a-t-il indiqué, permettra aux créanciers de l’Etat, de déposer en ligne les pièces justificatives de ce qui leur est dû sans passer par des agents physiques qui souvent mus par le désir de corruption, font trainer les dossiers.