Dans les profondeurs du quartier Tanguin de Ouagadougou, zone non lotie sans eau ni électricité, Mohamed Ag Ataher, 64 ans, réfugié malien, vit ici depuis 2012.
A leur arrivée au Burkina Faso, Mohamed, sa femme et ses deux enfants ont été installés au camp de Mentao, à Djibo, dans la region du Sahel. Le père de famille se rappelle de ses premiers jours de réfugié.
"Quand je suis arrivé, j’étais trop traumatisé. Ce sont les événements de 2012/2013 (NDLR crise malienne) qui m’ont amené. J’ai été bien accueilli. J’ai oublié le crépitement des armes, j’ai retrouvé une tranquillité", confie Mohamed Ag Ataher, un réfugié.
Si ce réfugié se trouve aujourd’hui dans la capitale burkinabè, c’est à cause des problèmes sécuritaires que connaît le Burkina et principalement la zone du Sahel.... suite de l'article sur Autre presse