Afrique économie revient aujourd’hui sur la crise que traverse la Banque africaine de développement, la BAD. Cinq anciens vice-présidents de la BAD publient un appel à « préserver le consensus et la cohésion » de l’institution panafricaine.
Elle est secouée depuis des mois par des révélations accusant l’actuel président de la BAD, le Nigérian Akinwumi Adesina, de favoritisme et de partialité dans l’attribution de contrats. Pour ces anciens vice-présidents, seule une enquête indépendante permettra de préserver la réputation de la BAD et donc son avenir.
Pendant la tempête, les appels ressemblent souvent à des SOS. Ousmane Kane, Birama Sidibé, Mandla Gantsho, Thomas Sakala et Bedoumra Kordjé, tous anciens vice-présidents de l’institution panafricaine, appellent à faire toute la lumière sur les accusations qui touchent Akinwumi Adesina, le président de la BAD. Bedoumra Kordjé : « Ce que nous attendons, c’est simplement une exigence incontournable de transparence et de redevabilité. Exigences qui ne peuvent être ignorées. La Banque devra être une institution exemplaire. »... suite de l'article sur RFI