Environ 5,2 milliards de FCFA seront injectés dans douze projets par le gouvernement burkinabè en collaboration avec ses partenaires pour une période de trois ans, afin de promouvoir l’agriculture contractuelle au Burkina Faso, rapporte le quotidien d’Etat Sidwaya.
«Un an après, je suis heureux de savoir que le projet entre dans sa phase opérationnelle avec le démarrage effectif de 12 projets issus du premier appel à projets», a affirmé le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydroagricoles, Salifou Ouédraogo.
Pour M. Ouédraogo, les 12 projets d’un coût total de 5 milliards 239 millions 819 mille 454 FCA d’une durée de trois ans, vont être accordés à 42 599 petits producteurs qui produiront 111 900 tonnes sur une superficie de 33 142 hectares.
Le ministre en charge de l’Agriculture s’exprimait jeudi passé à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de lancement desdits projets, issus de l’appel à projet n°1 et d’une remise de chèques aux opérateurs dans le cadre du Projet d’agriculture contractuelle et transition écologique(PACTE).
D’après lui, les bénéficiaires seront issus des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts Bassins, du Centre- Ouest, du Centre-Est et du Sud-Ouest.
Ceux-ci (bénéficiaires) devront commercialiser des produits de qualité sur la base de contrat annuels.
«L’exécution desdits projets va approvisionner les unités d’agro-industrielles et renforcer les capacités des opérations de projets, des coopératives agricoles et des acheteurs privés», a-t-il soutenu.
Selon Salifou Ouédraogo les 12 projets vont révolutionner l’agriculture burkinabè grâce à l’amélioration de la couverture des besoins céréaliers et du taux de transformation et de la commercialisation des produits agricoles.
A l’écouter, ils (projets) permettront également de créer des emplois et de renforcer les compétences des acteurs sur le terrain.
Lancé en juillet 2019, le projet d’agriculture contractuelle et de transition écologique vise essentiellement à satisfaire les besoins des populations par le développement de l’agriculture contractuelle et la professionnalisation des acteurs.