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Présidentielle et législatives du 22 novembre: une révision du Code électoral envisagé

Publié le jeudi 18 juin 2020  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou est face à la presse
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L’hebdomadaire conseil des ministres s’est tenu, le mercredi 17 juin 2020, à Kosyam sous la direction du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. La révision du Code électoral, la loi de finances rectificative, le lancement des concours de la Fonction publique et la mise en œuvre du Programme d’urgence pour le Sahel ont été les sujets examinés par l’exécutif.

Les conditions pour la tenue des élections présidentielle et législatives le 22 novembre 2020 sont en train d’être réunies. Le gouvernement a, au cours du conseil des ministres, tenu hier à Ouagadougou, étudié un avant-projet de loi portant modification du Code électoral à soumettre à l’Assemblée nationale pour son adoption, en session extraordinaire. Le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a indiqué à l’issue de la rencontre de l’exécutif que le texte de loi prend en compte les amendements consensuels conclus entre la majorité et l’opposition politique lors de leur rencontre du 2 juin 2020. Il s’agit notamment de l’harmonisation de la durée de la campagne électorale pour la présidentielle et les législatives, de la réduction du délai de traitement des requêtes par la CENI, de la réduction des délais de déclarations de candidatures à la présidentielle et aux législatives, des canaux d’acheminement des requêtes et de la révision de la liste électorale. Le ministre Dandjinou a justifié cette modification par le retard accusé dans l’exécution de certaines opérations à cause de l’apparition de la COVID-19. Cette pandémie a eu aussi un impact sur l’économie nationale et le budget de l’Etat. Le gouvernement s’est aussi penché sur cette question au cours du conseil en adoptant un projet de loi de finances rectificative à la loi de finances initiale pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2020. « Cette situation crée un déficit budgétaire qui passe 285,140 à 469,231 milliards F CFA, soit une dégradation de plus de plus de 64%. Dans le même temps, le PIB nominal connaît un déficit de l’ordre de 5,31 % », a précisé le porte-parole du gouvernement. De son avis, ce budget va permettre de faire face aux mesures sociales, aux décisions d’appui à l’économie et au financement du plan de riposte contre la COVID-19. Le gouvernement a, en outre, adopté un rapport relatif à une autorisation de recrutement des agents de la Fonction publique pour le compte de l’année 2020. Il s’agit de 3395 postes ouverts au titre des concours professionnels, 4721 postes pour les concours directs et 4723 postes pour les concours sur mesures nouvelles spéciales. Le ministre en charge de la communication a expliqué que l’accent a été mis sur les ministères prioritaires qui peinent à atteindre leurs capacités à cause de l’insuffisance des ressources humaines. Pour les ministères jugés non prioritaires, il a relevé que leurs requêtes ont été réduites à hauteur de 30%. Le gouvernement a, par ailleurs, autorisé la conclusion par la procédure d’entente directe des contacts pour la réalisation des travaux dans le cadre du Programme d’urgence pour le Sahel (PUS). « Ce sont 14 lots d’un montant global de 2 350 049 105 F CFA, toutes taxes comprises avec un délai d’exécution de 180 jours. Le financement est assuré par le PUS à travers l’appui budgétaire sectoriel de l’Union européenne pour la construction d’adductions d’eau potable simplifiées, de forages à gros débit, de pompes d’eau autonomes et de latrines », a détaillé le ministre. Celui-ci s’est prononcé sur des questions d’actualité en rapport avec les conversations audio mettant en cause un magistrat, une tierce personne et le maire de Ouagadougou. Le ministre Dandjinou dit se réjouir de savoir que des juges s’assument vis-à-vis de l’autorité administrative et de leur propre collègue. «Tout a été fait pour que la justice s’assume. Le gouvernement ne peut que féliciter les juges et les inviter à aller au bout de la logique», a-t-il soutenu.

Abdoulaye BALBONE
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