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Situation nationale: La Coordination Nationale des OSC tient mordicus à la tenue des élections le 22 novembre prochain

Publié le jeudi 11 juin 2020  |  NetAfrique.Net
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© Autre presse par DR
La Coordination Nationale des OSC pour la Patrie (COP), est sortie de sa cachette au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou avec Pascal Zaïda et Marcel Tankoano
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La Coordination Nationale des OSC pour la Patrie (COP), est sortie de sa cachette ce mercredi 10 juin 2020, au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou. Face aux hommes et femmes de média, Pascal Zaïda et Marcel Tankoano ont abordé la question sécuritaire du pays et surtout les élections couplées du 22 novembre 2020. Pour eux, le pouvoir du MPP et la CENI ont l’obligation d’organiser les élections à bonne date.

Pascal Zaïda du Cadre d’Expression Démocratique (CED) et Marcel Tankoana du Mouvement du 21 avril (M21) ne sont pas passés par quatre chemins pour fustiger la gestion de la crise sécuritaire par le pouvoir du Président Roch Marc Christian Kaboré. Selon les deux camarades, le MPP et ses alliés ont ‘’ montré leur incapacité inextricable à gérer notre pays et à travailler à la réconciliation nationale ‘’.

Continuant dans leurs argumentaires, ils estiment que l’équipe gouvernementale qui devrait veiller sur le pays a, par amateurisme et tâtonnements, laissé plonger le pays dans un chaos indescriptible. Et Marcel Tankoano d’enfoncer le clous en ces termes ‘’ nous interpellons à chaque fois le gouvernement, mais pour eux, le Burkina Faso se limite à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso ‘’. Marcel Tankoano poursuit avec ses mots ‘’ c’est sous le pouvoir de Roch qu’on voit des corps qui jouxtent les voies à la mercie des charognards et des chiens ‘’.

C’est en vertu de tout ceci, que Pascal Zaïda estime que ‘’ le Burkina semble s’écrouler lentement, tel un château de cartes ‘’. C’est il pense que ‘’ les Burkinabè sont fatigués et ils veulent un changement ‘’.

Si certaines voix s’élèvent actuellement pour demander le report des législatives et de la présidentielle du 22 novembre 2020, la COP se basant sur la loi fondamentale est catégorique ‘’ les élections doivent se tenir en bonne date ‘’. En effet, l’article 165 de la constitution en son alinéa 2 stipule ‘’ aucun projet ou proposition de révision de la constitution n’est recevable lorsqu’il remet en cause :

-la durée du mandat présidentiel ‘’.

Partant de cet article, Pascal et Marcel disent que la constitution n’a rien prévu en ce qui concerne la crise sécuritaire et sanitaire. En conséquence ces deux situations ne peuvent être une raison valable pour le report des élections. Et Pascal du CED de marteler qu’ils ‘’ vont se battre pour que les élections se tiennent en bonne date ‘’. Car pour lui ‘’ le pouvoir MPP a tripatouillé la constitution et aujourd’hui, il est coincé ‘’. En somme, la COP est ferme que si au soir du 28 décembre 2020, il n’y pas d’élection, il faudrait quelqu’un d’autre à la tête de l’exécutif.

Jean Narcisse KOUDOU
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