Le procès de l’ancien patron sénégalais de l’IAAF et 5 autres prévenus s’est ouvert ce lundi matin devant le tribunal correctionnel de Paris. Lamine Diack est poursuivi pour corruption, abus de confiance et blanchiment en bande organisée, notamment pour son implication présumée dans un système de corruption destiné à protéger des athlètes russes dopés. Cinq autres personnes sont mises en causes dans ce dossier en plusieurs volets, dont son fils Papa Massata Diack, ex-conseiller marketting de l’IAAF.De notre envoyée spéciale
Après plusieurs reports, les débats sur le fond ont enfin débuté. Et pourtant, l’avocat parisien de Papa Massata Diack a d’abord tenté d’obtenir un nouveau report, au motif que les deux défenseurs sénégalais historiques de son client sont actuellement bloqués à Dakar à cause de la pandémie. Demande rejetée par le tribunal qui a fait valoir qu’il fallait respecter le délai raisonnable de jugement et qu’un seul avocat suffisait légalement à Papa Massata Diack, soulignant au passage que ce dernier est toujours en fuite, malgré un mandat d’arrêt international.
Les débats de fond ont donc pu commencer, en présence de Lamine Diack. L’ancien dirigeant sénégalais, 87 ans hier dimanche, a rappelé qu’il avait des problèmes de santé et s’est installé à côté de la barre pour écouter le long rappel des faits. « Avec mes problèmes d’audition, c’est plus pratique pour vous entendre » a-t-il concédé dans un sourire à la présidente.
Également sur le banc des accusés, son ex-avocat Habib Cissé, et Gabriel Dollé, ancien responsable du service médical et anti-dopage de l’IAAF. Deux prévenus russes, tout comme Papa Massata Diack, manquent à l’appel.... suite de l'article sur RFI