Le secrétariat national chargé des mouvements associatifs et des Organisations de la société civile (OSC) du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) était face à la presse le jeudi 4 juin 2020 à Ouagadougou, pour donner sa lecture de la situation nationale.
Le secrétariat national chargé des mouvements associatifs et des Organisations de la société civile (OSC) du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) compte jouer sa partition pour assurer une victoire « écrasante » du parti à la présidentielle de novembre prochain. Face à la presse dans l’après-midi du jeudi 4 juin 2020, Alpha Yago a invité l’ensemble des militants à se mettre en ordre de bataille derrière Eddie Komboïgo, dont la candidature attend toujours d’être validée par le fondateur du parti.
A ce sujet, le secrétaire national chargé des mouvements associatifs et des OSC du CDP dit être confiant quant à l’obtention d’un avis favorable de l’ancien président, Blaise Compaoré. « La procédure de désignation a été tellement claire et transparente que même le challenger de Eddie Komboigo a reconnu et accepté sa défaite. Il s’est d’ailleurs engagé à travailler ardemment pour la victoire du CDP », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que cela constitue une belle leçon de démocratie, de fair-play et de maturité.
Pour lui, l’expérience de tous les cadres du parti devra être mise à profit afin d’assurer la victoire à Eddie Komboigo au soir du 22 novembre prochain. La contribution de Mahamadi Koanda, candidat recalé aux primaires, est-elle attendue ? « Bien évidemment. M. Koanda est un vieux routier dont l’expérience ne peut être qu’une plus-value pour notre parti », a répondu M. Yago. La tempête au sein du CDP n’est-elle plus d’actualité ? « Tout va bien au CDP. La preuve, les primaires qui étaient annoncées par les oiseaux de mauvais augure ont finalement révélé le sens élevé de responsabilité et de maturité politique des militants », a-t-il déclaré. Sur la situation nationale, M.Yago a estimé que l’insécurité, la fronde sociale, la fuite des capitaux … mettent à mal le développement du pays. De son avis, l’insécurité au « pays des Hommes intègres » a atteint aujourd’hui des sommets inégalés et cela a des répercussions sur les autres aspects de la vie socio-économique. « L’insécurité a réduit de manière drastique les recettes fiscales du pays. Ce qui amène le gouvernement à emprunter régulièrement de l’argent pour faire face à certaines dépenses », a-t-il regretté. Concernant le front social, M. Yago a expliqué qu’il n’a jamais été aussi instable sous le régime du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
Face à ce constat « désolant » sur la situation nationale, le CDP est la meilleure alternative pour la construction d’un Burkina prospère, a-t-il conclu.