Candidat CDP à la présidentielle 2020 : « Eddie aura un avis favorable du fondateur » (Alpha Yago, Secrétariat national en charge du mouvement associatif et des OSC)
Le Secrétariat national en charge du mouvement associatif et des OSC du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a animé une conférence de presse ce jeudi 4 juin 2020. Pour les conférenciers, le fondateur du parti, Blaise Compaoré, va valider la candidature de Eddie Komboigo. Ce dernier a été retenu par le parti lors des primaires.
Le Secrétariat national en charge du mouvement associatif et des OSC du CDP ne doute pas d’un avis favorable du fondateur du parti, Blaise Compaoré, suite à l’élection d’Eddie Komboigo comme candidat du parti de l’épi et de la daba à la présidentielle. Après le verdict du fondateur, ce secrétariat entend jouer pleinement sa partition en vue de contribuer à la victoire du candidat CDP à l’élection présidentielle de 22 novembre 2020.
A propos, la date des élections divise la classe politique ces derniers jours. L’Opposition non affiliée (ONA), un regroupement d’une dizaine de partis, lors de sa sortie du 2 juin dernier, ne veut pas d’élection dans six mois avec le contexte sécuritaire difficile du pays. Quelle est la position de l’ex-parti au pouvoir sur la question ? « Les instances du parti ne sont pas encore réunies pour se prononcer sur la question. Il y a une rencontre qui est prévue le samedi prochain, certainement, la question sera évoquée lors de nos échanges. Après la rencontre, on pourra dire que le parti à une position officielle. Et en temps opportun, des voix plus officielles pourront se prononcer. Ceci dit, à titre personnel la richesse de la démocratie réside dans la diversité des acteurs politiques. L’ONA est dans son droit constitutionnel de donner son point de vue sur la vie de la nation. Certains arguments développés pour justifier le fait qu’il y ait un certain nombre de dangers qui pèsent sur la bonne tenue du scrutin de novembre 2020 sont réels. Au nombre de ces dangers, le phénomène de l’insécurité », a répondu l’ancien porte-parole de la génération Blaise Compaoré.