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Burkina : Les militants d’un parti politique rejettent la démission de leur président

Publié le mardi 2 juin 2020  |  AIB
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© aOuaga.com par A.O
Assemblée nationale : clôture de la session spéciale sur le décès de Salif Diallo
Mercredi 30 août 2017. Ouagadougou. L`Assemblée nationale a clos sa session spéciale ouverte le 20 août après le décès de son président Salif Diallo. Photo : Me Bénéwendé Sankara, premier vice-président de l`Assemblée nationale
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La décision annoncée samedi par Me Bénéwendé Sankara de quitter la tête de l’UNIR/PS (majorité), a été rejetée dimanche par les militants qui l’ont reconduit aux commandes de sa formation politique, apprend-on lundi.

«Vous avez pris la résolution de rejeter ma décision, eh bien ! Je prends acte », a déclaré le président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS, Majorité présidentielle), Me Bénéwendé Sankara, dimanche au congrès de son parti.

Me Sankara faisait allusion au rejet samedi de sa décision de se retirer de la tête de son parti qu’il gère depuis sa création en 2000.

Il devrait encore présider son parti jusqu’au congrès ordinaire de 2021.

Me Bénéwendé Stanislas Sankara a invité ses militants à resserrer les rangs à l’orée des élections couplées présidentielles et législatives de novembre 2020.

«Nous devons garder à l’esprit qu’il ne s’agit point d’échapper à la critique. Il ne s’agit pas d’ignorer les difficultés objectives qui se présentent à notre action et à notre offensive politique», a soutenu le président de l’UNIR/PS.

A l’entendre, un manifeste sera proposé dans les prochains jours sur la rupture et la bonne gouvernance pour créer un courant novateur et d’espoir pour les Burkinabè qui n’ont pas «totalement » perdu confiance au président Roch Marc Christian Kaboré.



En rappel, l’UNIR/PS qui a toujours milité dans l’opposition, a rejoint à la surprise générale, en décembre 2015, le camp présidentiel arrivé aux affaires, après l’insurrection populaire d’octobre 2014.

Pour M. Sankara, l’adhésion de son parti à la majorité présidentielle, a permis au pays de sauvegarder la stabilité institutionnelle, gage d’une démocratie républicaine.

«C’est bien parce que les intuitions fonctionnent, qu’il se trouve des Burkinabè pour critiquer l’action gouvernementale, qu’il se trouve des revendications tous azimuts, que des Burkinabè jouissent béatement de leurs libertés», a indiqué le vice-président de l’Assemblée nationale.
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