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Première session ordinaire de l’Assemblée nationale : 18 projets de loi approuvés, 5 actions de contrôle de l’exécutif initiées

Publié le lundi 1 juin 2020  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Fin de la première session ordinaire 2020 de l`Assemblée Nationale
vendredi 29 mai 2020. Ouagadougou. Les députés ont clôturé la première session ordinaire de l`année 2020 de l`Assemblée nationale. C`était en présence du Premier ministre Christophe Marie Joseph DABIRÉ.
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L’Assemblée nationale a clos les travaux de sa première session ordinaire, le vendredi 29 mai 2020 à Ouagadougou. La cérémonie, marquée par le discours du président, Alassane Bala Sakandé, a connu la présence de personnalités dont le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

Débutée le mercredi 4 mars dernier, la première session parlementaire de l’année en cours a refermé ses portes après 90 jours de travaux parlementaires perturbés par l’épidémie de coronavirus au Burkina Faso. La traditionnelle cérémonie officielle marquant la fin de la session a eu lieu le vendredi 29 mai 2020 à l’hémicycle en présence du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, accompagné des membres de son gouvernement. Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé faisant le bilan, a indiqué que 18 projets de loi de ratification d’accords de crédit, de convention de financement ou de soutien budgétaire, ont été approuvés par les députés au cours de la session. Celle-ci a également été marquée, a-t-il fait savoir, par la mise en place de deux commissions d’enquête parlementaire et de trois missions d’information. Au titre des commissions d’enquête, Alassane Bala Sakandé a cité l’enquête parlementaire sur le système de la téléphonie mobile et la commission d’enquête sur le système et les pratiques de la promotion immobilière au Burkina Faso. S’agissant des missions d’informations parlementaires, on note celle sur l’opérationnalisation des fonds miniers, la problématique de l’emploi des nationaux dans les sociétés minières et l’effectivité du paiement de la contribution financière en matière d’eau par les mines ; la mission d’information sur l’état d’exécution de la loi de programmation militaire et enfin celle sur la gestion de la pandémie de la COVID-19 au Burkina Faso.

De l’avis du PAN, toutes ces initiatives visent à permettre au Parlement d’assumer pleinement sa mission constitutionnelle de contrôle de l’action gouvernementale pour une gouvernance plus vertueuse. « Ces commissions et missions parlementaires ont permis entre autres, la reprise des droits du Burkina Faso sur le gisement de manganèse de Tambao, la reformulation de la loi sur la commercialisation de l’or pour y introduire un guichet public d’achat d’or, l’accélération de la prise de textes réglementaires, le recouvrement de plus de 30 milliards de francs CFA pour la préservation de l’environnement post- minier », a-t-il cité. La création d’une Commission chargée de l’évaluation des politiques publiques et de suivi des recommandations (CEPSUR) au sein de l’Assemblée nationale en vue de renforcer le dispositif de contrôle de l’action de l’exécutif a été aussi citée comme un acquis.


Un appel aux syndicats

Le chef du Parlement n’a pas passé sous silence la crise sanitaire de la pandémie du coronavirus et la situation sécuritaire du pays. Sur le premier sujet, Alassane Bala Sakandé a rappelé la gravité de cette maladie, souhaité prompt rétablissement aux malades et exprimé sa compassion aux familles des personnes décédées. Il a, par ailleurs, félicité les personnels de la santé qui, selon lui, se battent jour et nuit, parfois au péril de leur santé pour sauver des vies.

Il a aussi salué l’élan de solidarité nationale venu de toutes les couches socioprofessionnelles pour briser la chaîne de contamination du coronavirus. Le président Sakandé a cité l’exemple de la collecte citoyenne et populaire de fonds en faveur de la lutte contre la pandémie et dénommée CORONATHON. L’actualité de la COVID-19 a tendance, selon M. Sakandé, à jeter aux oubliettes la question sécuritaire, pourtant, très préoccupante. « Plus de 800 000 déplacés internes et leur nombre croissant nous rappelle que plus jamais, le terrorisme continue de sévir en dépit des succès militaires que nos vaillantes Forces de défense et de sécurité (FDS) enregistrent sur les théâtres d’opérations », a-t-il dit. Au regard du contexte national difficile, il a lancé un appel aux syndicats. « Dans ce contexte de dures épreuves marqué par la conjonction des crises sécuritaire, humanitaire et sanitaire, je voudrais renouveler mon appel aux partenaires sociaux, à davantage d’esprit de dialogue et d’exaltation du sens de l’intérêt général », a-t-il dit.
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