Au Burkina Faso, partis politiques, société civile et pouvoir public réfléchissent sur le mécanisme à mettre en place afin que les personnes détenues puissent participer aux différentes élections.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
La loi autorise toute personne, n’ayant pas été privée de ce droit par une décision de justice, d’exercer son droit de vote. Mais, dans les faits, cela reste encore difficile, voire impossible. A quelques mois des élections couplées présidentielle - législatives, tous les participants à la rencontre de Ouagadougou recommandent la participation des détenus ayant déjà des cartes d’électeurs aux prochaines élections.
Trouver un mécansime
Selon Kalifa Yemboado Rodrigue Namoano, le président de la Commission nationale des droits humains, il faut trouver un mécanisme pour rendre effectif le droit de vote des détenus au Burkina Faso : « Le détenu conserve ses droits civils, politiques, économiques... sauf si ses droits lui ont été privés par une décision judiciaire. »... suite de l'article sur RFI