Dans une déclaration commune datée du vendredi, 11 anciens présidents africains apportent leur soutien à Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Developpement (BAD), au centre d’une affaire dite des lanceurs d’alertes qui paralyse l’institution dans ce qui est considérée comme la plus grande crise interne depuis 25 ans.
Qui sont donc ces 7 présidents ? Il s’agit de Olusegun Obasanjo, président du Nigeria de 1999 à 2007, de Boni Yayi, président du Bénin de 2006 à 2016, de Hailemariam Desalegn, premier ministre d’Ethiopie, de 2012 à 2018, de John Kiffour, président du Ghana, de 2001 à 2009. du Prix Nobel de la Paix Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Liberia, de 2006 à 2018, de Joyce Banda, ancienne présidente du Malawi, de 2012 à 2014, du Prix Mo-Ibrahim 2007 Joaquim Chissano, ancien président du Mozambique de 1986 à 2005, de Tandja Mamadou, ancien président du Niger, de 1999 à 2010, de Goodluck Jonathan, ancien président du Nigeria, de 2010 à 2015, de Mohamed Marzouki, président de la Tunisie de 2011 à 2014 et de Benjamin Mkapa, président de la Tanzanie de 1999 à 2005.
En plus du groupe des 7, d’autres anciens présidents ont “endossé” le contenu du document. Il s’agit de Ameenah Gurib-Fakin, président de Maurice de 2015 à 2018, Rupiah Banda de la Zambie (2008-2011), Kgalema Motlanthe, président de l’Afrique du Sud (de 2008 à 2009) et de Jakaya Kikwete, président de la Tanzanie de 2005 à 2015.
Dans leur déclaration, les anciens présidents appellent à une nécessaire union du fait de la pandémie: “l’Afrique est confrontée à un défi sans précédent avec le COVID-19 et toutes les efforts doivent être joints pour lutter contre la pandémie”. Avant de louer longuement le bilan du président Akinwumi Adesina, qui a fait “un travail remarquable à la tête de l’institution”.... suite de l'article sur Autre presse