Le 14 mai, le Groupement tactique désert aérocombat (GTD-A) a reçu l’ordre d’engager des éléments d’un groupe terroriste repéré à la frontière avec le Burkina Faso, selon le site internet de l’Etat-major des armées de France.
«Dans la journée du 14 mai, un drone Reaper localise plusieurs dizaines de motos appartenant à un groupe armé terroriste dans le cadre d’une manœuvre de renseignement. Immédiatement, divers moyens de la composante aérienne sont engagés en vue d’une action d’envergure. Grâce aux informations transmises par le drone, les ordres sont donnés par le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT de N’Djamena): une patrouille de Mirage 2000D doit réaliser une frappe et les Hélicoptères de Reconnaissance et d’Attaque (HRA) du GTD-A interviendront dans un second temps», relate le communiqué.
Le document poursuit: «Peu de temps après la localisation du groupe terroriste, tous les vecteurs de la composante aérienne sont présents au-dessus de la zone. Les hélicoptères se répartissent les objectifs. En constante observation des mouvements ennemis, le drone Reaper renseigne les hélicoptères sur leurs mouvements».
Lors de cette action, un grand nombre de terroristes a été neutralisé, ainsi qu’un volume important de matériel détruit (motos, carburant et munitions).
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.