Le chef du gouvernement Christophe Joseph Marie Dabiré a affirmé mardi que le Burkina Faso a enregistré une croissance économique de 5,7% en 2019 malgré le contexte sécuritaire difficile.
«En 2019, le taux de croissance économique est ressorti à 5,7%.
Ce taux, en léger recul par rapport à 2018, reste l’un des plus élevés de la sous-région», a déclaré le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.
M. Dabiré était mardi, face aux élus nationaux sur la situation de la nation, a indiqué que cette croissance traduit la compétitivité de l’économie nationale et se justifie par la confiance des Partenaires techniques et financiers (PTF) et du secteur privé.
De l’avis du chef du gouvernement, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCIBF) note que le nombre d’entreprises privées créées au niveau national a connu une hausse de 5% en 2019.
Il a précisé que l’afflux des investissements directs étrangers a connu également une légère hausse par rapport à son niveau de l’année précédente.
«La confiance accordée par le privé et les partenaires au développement de notre économie est aussi la résultante de sa saine gestion», ajouté Christophe Dabiré.
A l’en croire, cela s’explique par la maîtrise des dépenses publiques et la bonne tenue des recettes fiscales, en hausse de 17,3% par rapport à 2018 que le l’Etat a pu contrôler le déficit budgétaire, première du genre depuis 2016, du Produit intérieur brut (PIB) à 3%.
Le patron de l’exécutif a signifié que les résultats atteints en 2019, en matière de mobilisation des ressources extérieures, sont également un motif de satisfaction dont les montants des décaissements au titre des appuis budgétaires ont atteint 192 milliards de FCFA, représentant 93,4% des prévisions.
«Quant aux appuis projets, leur taux de décaissement a été de 97%, pour un
montant de plus de 292 milliards de FCFA. C’est la preuve de l’efficacité de notre diplomatie financière», a-t-il ajouté.
Christophe Joseph Marie Dabiré dit également apporter des reformes relatives à la modernisation de l’administration, afin d’améliorer la gouvernance économique du Burkina Faso.