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Secteur informel : Des commerçants appellent à la cohésion

Publié le mardi 19 mai 2020  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le président de l`ASJCOB, Lassané Ouédraogo
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Les membres de l’Association sougrinonma des jeunes commerçants et ouvriers du Burkina ont convié la presse, le samedi 16 mai 2020, à Ouagadougou pour donner des « éclaircissements » sur les accusations faites au Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso.

Lors de sa récente sortie médiatique, la coalition des associations et syndicats des commerçants et artisans du Burkina Faso a exprimé son mécontentement face à la distribution de vivres destinés aux commerçants vulnérables. Pour la coalition, le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) et la faîtière des associations des commerçants ne jouent pas la carte de la transparence. Pire, ont-ils dénoncé, le conseil est manipulé par des politiques.

Pour rétablir, la « vérité », les responsables de l’Association sougrinonma des jeunes commerçants et ouvriers du Burkina (ASJCOB) était face à la presse, le 16 mai dernier, à son siège à Ouagadougou. Selon le président de l’ASJCOB, Lassané Ouédraogo, le CNEI-BF a été mis en place à la demande du Président du Faso et elle œuvre pour défendre les intérêts de tous les acteurs du secteur informel. Face aux journalistes, il a soutenu que leur faîtière n’est pas une structure politisée.


« A l’issue du face à face entre les acteurs du secteur informel et le président du Faso, il est ressorti que les différentes associations des commerçants existantes se mettent en fédération afin que l’accompagnement du secteur dans le cadre de la COVID-19 soit facile. C’est ainsi qu’avec le concours de toutes les associations, la faîtière a été créée », a rappelé M. Ouédraogo. Faut-il dissoudre le CNEI-BF au regard des polémiques qu’il suscite alors qu’il n’est pas encore « bien » structuré ? Pour M. Ouédraogo, ceux qui demandent la dissolution de la faîtière doivent mettre de l’eau dans leur vin.

Car, le combat que mène le CNEI-BF est dans l’intérêt des commerçants. « Les semeurs de troubles sont sans doute des candidats malheureux à la présidence de la faîtière. Ils œuvrent donc pour déstabiliser la structure », a-t-il déploré. Comment parvenir à une union au sein de la faîtière s’il y a autant de querelles ? Comme solution, le président Ouédraogo a invité tous les acteurs à plus de responsabilité afin que règnent la cohésion et l’unité pour la promotion du secteur informel.

« Contrairement à ce que certaines personnes pensent, la faîtière n’est pas là pour supprimer les associations. Mais plutôt les regrouper dans un seul cadre afin de fédérer les idées pour la bonne marche du secteur informel », a-t-il insisté. Le président de l’AJCOB, a rassuré que la distribution des vivres a été transparente. « Les membres ciblés ont bel et bien été les bénéficiaires », a-t-il insisté. L’ASJCOB a 12 années d’existence. Elle est également membre du CNEI-BF.

Valentin KABORE
(Collaborateur)
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