Un déconfinement "lent et régulier" est essentiel pour stimuler l'économie, tout comme la mise en oeuvre rapide de mesures de contrôles en cas de recrudescence de la maladie, a déclaré lundi le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Lors d'un point de presse, il a affirmé que la propagation du COVID-19 a ralenti, ajoutant que les pays ayant mis en place des mesures de confinement ont pu profiter de cette période pour renforcer leur capacité à tester, localiser, isoler et soigner les patients atteints du nouveau coronavirus.
Le chef de l'OMS a toutefois reconnu que le confinement a entraîné "de graves conséquences socio-économiques".
"Les pays doivent se poser trois questions clés avant de lever leur confinement", a poursuivi le chef de l'OMS. Il s'agit de s'assurer que l'épidémie soit sous contrôle, que le système de santé soit capable de faire face à une résurgence des cas, et qu'il soit possible de tracer les patients.
Le responsable de l'OMS a ensuite partagé les facteurs clés à prendre en compte avant de rouvrir les écoles: comprendre la transmission du virus et sa gravité chez les enfants, tenir compte de l'épidémiologie du COVID-19 dans la région où se trouve l'école, et maintenir les mesures de prévention et de contrôle dans le cadre scolaire.
"Tant qu'il n'y aura pas de vaccin, ces mesures constituent nos outils les plus efficaces", a-t-il affirmé. Les premières études sérologiques montrent que seul un pourcentage relativement faible de la population possède des anticorps contre le COVID-19.
Selon l'OMS, plus de quatre millions de personnes dans le monde ont été infectées par le nouveau coronavirus.