Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina : Le gouvernement conditionne la rentrée scolaire à la disponibilité de masques de protection

Publié le vendredi 8 mai 2020  |  AIB
Le
© Autre presse par DR
Le ministre porte-parole du gouvernement Remis Fulgance Dandjinou
Comment


Le gouvernement burkinabè a noté mercredi, la probabilité du report de la rentrée des classes de «quelques jours» si à la date du 11 mai, l’ensemble des élèves du pays n’ont pas de masques de protection à leur disposition.

«Si jamais à la date du 11 mai, les élèves n’ont pas le nombre de masques requis, le gouvernement sera en mesure de décaler de quelques jours, mais il n’est pas question d’envoyer un seul élève à l’école s’il n’a pas de masques à sa disposition», a déclaré mercredi le ministre porte-parole du gouvernement Remis Fulgance Dandjinou.

Le ministre Dandjinou s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au terme du traditionnel conseil des ministres.

Il a expliqué que le gouvernement conditionne la reprise des cours à la mise à disposition des enseignants, du personnel administratif et des élèves, des masques de protection et de dispositifs de lavage des mains.

La reprise administrative a eu lieu le 4 mai, celle des cours est prévue le 11 mai pour les classes d’examens, les institutions d’enseignement supérieur et les structures de formation et celle des classes intermédiaires le 25 mai.

«La rentrée administrative va permettre de préparer les aspects pratiques de la rentrée des élèves y compris le module de sensibilisation que chaque enseignant devra chaque jour donner aux élèves, y compris les affiches prévus dans chaque classe du Burkina», a-t-il indiqué.

Le conseil des ministres a pris un décret pour une évaluation adéquate des apprentissages et des contrôles, pour l’achèvement de l’année scolaire 2019-2020 dans le contexte de la maladie à coronavirus (Covid-19), selon le ministre Dandjinou.

Le décret sera suivi par un arrêté du ministre en charge de l’éducation nationale qui va «définir et spécifier ces évaluations et le nombre de ses contrôles», a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina
Commentaires