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Christophe Dabiré aux syndicats : «les contentieux se règlent autour d`une table»

Publié le mercredi 6 mai 2020  |  AIB
Burkina
© aOuaga.com par A.O
Burkina Faso: Grève générale des syndicats du 16 au 20 mars burkina contre l’IUTS
Mercredi 26 Février 2020. OUAGADOUGOU. Plusieurs syndicats au Burkina Faso ont annoncé le déclenchement d’une série de grèves et de marches à compter du 27 février 2020.
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Le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré a exhorté mardi, les syndicats à renouer le dialogue avec le gouvernement, appelant particulièrement les acteurs de l’éducation à sauver l’année scolaire et universitaire.

«Nous avons écrit aux organisations syndicales pour les inviter à revenir autour de la table pour que nous puissions engager le dialogue gouvernement-syndicats.

Elles nous ont dit que quand elles seront prêtes, elles vont nous proposer une date.

Il faut qu’on se parle. Encore faut-il que vous ayez un interlocuteur en face», a affirmé mardi Christophe Dabiré devant des journalistes des médias publics

Le Premier ministre s’exprimait au sujet de la grogne depuis février, des syndicats contre l’extension de l’impôt (IUTS) sur les primes et indemnités et contre les retenues et suspensions de salaires, opérées en mars et en avril sur des centaines de travailleurs opposés à cette extension.

M. Dabiré a assuré que depuis son arrivée à la Primature (janvier 2019), beaucoup de protocoles d’accords ont été satisfaits tandis que d’autres sont en étude.

«Depuis 2015, on a jamais autant régler des contentieux avec les organisations syndicales en matière de prise en charge des indemnités et des avantages qui avaient été gelés depuis lors», a soutenu le chef du gouvernement.

Pour Christophe Dabiré, seule «une démarche constructive» peut permettre d’apaiser le front social.

«Il y aura toujours des contentieux à satisfaire. Ces contentieux, il faut les poser autour d’une table. Et on dira ensemble, ça on peut les régler, ça on ne peut pas régler pour l’instant, ça on peut différer…», a-t-il ajouté.

Fermées depuis le 16 mars à cause du Coronavirus, le gouvernement table sur une reprise progressive des classes à partir du 11 mai.

Mais le spectre de voir des syndicats de l’éducation qui ont vu les salaires de nombreux leurs militants suspendus en mars, appelé de nouveau à la grève, est réel.

«Je lance un appel aux organisations syndicales du monde de l’éducation d’accompagner le gouvernement dans ses efforts pour sauver l’année scolaire et universitaire.

Tous autant que nous sommes. Nous sommes des parents d’élèves. Personne n’a intérêt à ce que l’année soit perdue.

J’insiste pour que les partenaires sociaux de l’éducation accompagnent le gouvernement. Puisqu’il y va de l’intérêt de leurs enfants à eux et de nos enfants à nous tous», a indiqué Christophe Dabiré.
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