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Limogeage du Pr Martial Ouédraogo: « La responsabilité doit être collégiale. Et donc chercher un bouc émissaire c’est trop facile » (Pr Mamoudou Hama DICKO, président de (NAFA)

Publié le vendredi 1 mai 2020  |  Netafrique.net
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© Autre presse par DR
Le président de la NAFA, Mamoudou Hama Dicko, Professeur titulaire de biochimie/biotechnologie de classe exceptionnelle à l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo
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Le Pr Mamoudou Hama DICKO, président de la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) était l’invité de l’Emission Le Tribunal de l’Actualité de la Radio Wat FM. Nous vous proposons quelques extraits de ses propos lors de son entretien.

« C’est un fusible que le gouvernement a sauté. Le Pr Martial OUÉDRAOGO est un Professeur titulaire de pneumologie, l’un des premiers au Burkina Faso, il est aussi un éminent chercheur dans son domaine. On l’a fait appel en tant que technicien. Ce que je déplore, c’est que lorsqu’on fait appel à un technicien et quand il y a un petit souci, c’est ceux qui sont au charbon qu’on saute alors que ce n’est pas évident qu’on vous a informé. La responsabilité doit être collégiale. Et donc chercher un bouc émissaire c’est trop facile. Ça dénote du tâtonnement au sommet de l’Etat. Le professeur a fait ce qu’il peut et je déplore la manière dont il a été débarqué. On aurait dû gérer la crise autrement. »

« Il y a des questions qu’on est en droit de se poser ? On nous a menti sur le premier cas de décès lié au Covid-19 au Burkina Faso. Est-ce que les autres de décès déclarés sont-ils réellement liée aux covid-19 ? Peut-être qu’il n’y a même pas eu une seule victime du coronavirus.
Au vu des statistiques et comparé à d’autres pays de la sous région, on est vraiment en droit de douter de la véracité des choses que l’on nous dit. »

« Nous demandons au gouvernement de permettre à la CENI de reprendre l’enrôlement dans les zones où c’est possible en s’assurant de garantir les mesures de sécurité. La CENI a dit être prête à reprendre le 1er mai, alors c’est le quitus du gouvernement qui est attendu. Nous pensons que c’est le Président du Faso qui traîne les pas. Il n’y pas de feu vert donné à la date du 30 avril. »
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