Depuis un certain temps, il fait l'objet de beaucoup de critiques. Si ce n'est pas des journalistes qui se plaignent des réponses qu’ils donnent à leurs questions lors des points de presse, c'est des révélations fracassantes qui paraissent dans la presse et les réseaux sociaux à son à sujet. La dernière révélation en date est celle du journal d'investigation, Le Courrier confidentiel. Ce journal d’investigation relate le calvaire d'un père à avoir des soins pour son fils malade à la clinique du Pr Martial Ouédraogo, coordonnateur de la riposte à la pandémie du Covid-19. Interdit d'accès à la clinique, le fils a malheureusement rendu l'âme devant les locaux sans la moindre assistance.
Est-ce tout cela mis ensemble qui a valu le limogeage du Pr Ouédraogo ? On se pose la question d’autant qu’aucune raison de sa révocation annoncée en Conseil de ministres ce mercredi 29 avril, n'a été avancée. La dernière sortie du ministre de la Santé, Claudine Lougué, toujours dans le même journal où elle a fait cette confession: « On m’a fait mentir à l’Assemblée nationale » pourrait aussi être pour quelque chose. Et depuis la mort du député Rose Marie Compaoré, présentée par les autorités sanitaires comme la première victime du Covid-19 au Burkina, des interrogations subsistent. La famille de la défunte soutient qu'elle n'est pas décédée de la redoutable maladie car aucun test ne lui a été fait. Alors d'où vient ce diagnostic ?
Alors que les populations se posent diverses questions, le porte-parole du gouvernement, Fulgence Dandjinou, s’est contenté de dire que le conseil des ministres a décidé de limoger le coordonnateur de la lutte contre le Covid-19. Et que Le Dr Brice Bicaba, directeur du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) va assurer l'intérim.