L’Afrique comptait ce samedi 25 avril 29 488 cas confirmés de coronavirus. Le Covid-19 a déjà coûté la vie à 1 343 personnes sur le continent, selon le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’Union africaine. 8 817 malades sont guéris. L’Afrique du Sud et l’Égypte restent les deux pays les plus touchés, et passent chacun ce samedi la barre des 4 000 cas.
La crise du coronavirus risque de compliquer la lutte contre le paludisme
228 millions de cas en 2018, plus de 400 000 décès, dont 90 % en Afrique… Ce samedi marque la journée internationale de lutte contre le paludisme, une maladie très présente sur le continent : 93 % des cas et 94 % des décès sont recensés en Afrique. Et en 2020, le nombre de victimes du paludisme dans le monde pourrait passer de 400 000 à 700 000, pronostique l’OMS. La raison ? Les programmes de prévention pourraient pâtir de la pandémie de Covid-19.
Le Bénin, qui recense 54 cas de coronavirus et un mort, est l’un des rares (avec la RDC, le Tchad et la Sierra Leone) à avoir maintenu sa campagne de prévention contre le paludisme malgré le coronavirus. Avec notamment la multiplication des distributions de moustiquaires avant la saison des pluies, dans un pays où le paludisme fait 7 000 victimes par an, nous raconte notre correspondante à Cotonou, Delphine Bousquet.
L’OMS met en garde : rien n’indique qu’une personne déjà infectée soit immunisée
Attention, c’est une rumeur tenace à laquelle l’Organisation mondiale de la santé a tenu à mettre fin ce samedi : il n'existe pas de preuve que les personnes testées positives au nouveau coronavirus soient immunisées et protégées contre une réinfection. L’OMS estime que la délivrance de « passeports immunitaires » risque de favoriser la propagation continue de la pandémie.
L’Académie de médecine malgache ne s’oppose plus au remède du président Andry Rajoelina
L’Académie de médecine de Madagascar rétropédale. Alors que dans un premier temps, elle avait fait part de ses inquiétudes envers l’utilisation du « Covid-organics » – cette boisson à base de plantes présentée comme un remède au coronavirus selon le président malgache –, les scientifiques ont finalement indiqué tard vendredi soir dans un communiqué qu’ils ne s’opposaient plus à son utilisation. Une décision qui fait suite à la rencontre entre Andry Rajoelina et la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ce qui a permis de « lever les doutes et les réserves de l'Académie quant à l'utilisation du Covid-organics », explique l’institution.... suite de l'article sur RFI