Le gouvernement burkinabè a invité mercredi, les populations de la commune de Loropéni, «à œuvrer pour un retour définitif au calme», après des violences causées à la suite d’une incompréhension entre des traditionalistes Gan et des évangélistes.
«Le Conseil appelle les populations à se départir de toute action pouvant remettre en cause le vivre-ensemble et la coexistence (pacifique, ndlr) entre les communautés religieuses dans la commune de Loropéni», lit-on dans le rapport du conseil des ministres du 22 avril 2020.
Le gouvernement a également invité «les parties à œuvrer pour un retour définitif au calme».
Une dizaine d’églises protestantes ont été saccagées les 17 et 18 avril 2020 en pays Gan, après l’arrestation du Roi Gan et de sept notables, accusés d’avoir exhumé une princesse Gan convertie au christianisme de son vivant, pour l’enterrer à nouveau selon les coutumes Gan.
En attendant le procès prévu le 28 avril, le Roi bénéficie depuis samedi d’une permission pour calmer les esprits.
«Le Conseil remercie tous ceux qui ont permis l’apaisement et le retour du dialogue en vue de trouver une solution à cette situation», ajoute le gouvernement.