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Alpha Blondy invite les politiciens africains à tirer leçon du coronavirus en développant la recherche

Publié le vendredi 24 avril 2020  |  AIB
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© aOuaga.com par A.O
La star du reggae ivoirien, Alpha Blondy, a animé une conférence de presse le 29 septembre 2016 à Ouagadougou ç la veille de son concert live
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Le coronavirus (COVID-19) réveille la «réalité violente» sur le mauvais état du système sanitaire en Afrique, a relevé jeudi, le reggae man ivoirien Alpha Blondy, qui a donc invité les politiciens africains à se consacrer sur la recherche dans leurs pays respectifs.

«Je voudrai parler de cette réalité violente que le Coronavirus réveille. Il faut que dorénavant nos politiciens se consacrent un peu sur la recherche dans nos pays respectifs» a déclaré jeudi, l’artiste musicien Alpha Blondy à l’émission «Appel sur l’actualité» de RFI.

Selon la méga star internationale du reggae, l’«on ne peut pas dépendre de l’Europe qui a des problèmes actuellement. Il faut qu’ils (les dirigeants africains) financent la recherche pour beaucoup de médicaments».


«Construisez des hôpitaux, des dispensaires, équipez nos hôpitaux, encouragez la recherche scientifique dans vos pays respectifs» a-t-il lancé aux hommes politiques.

Dans le cadre de la lutte contre le COVID-19, Madagascar a lancé le lundi dernier un médicament «Covid-Organics» et cela contre l’avis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon Alpha Blondy, «l’OMS n’est plus crédible» car de son avis, à part annoncer les mauvaises nouvelles comme ‘’Attention Ebola, Attention Sida’’, elle n’a «rien fait pour trouver un vaccin contre le paludisme (qui) tue des millions de personnes».

Alpha Blondy a déploré que toute la planète soit aujourd’hui bloquée parce que «le Coronavirus tue des gens en Europe et aux Etats-Unis» et pourtant selon lui, «le paludisme tue plus que tout ça».

L’artiste interplanétaire a remercié les «mains invisibles» (le monde sanitaire) qui sont au front, en première ligne, qui risquent de contaminer leur famille et de se contaminer».

«On leur doit beaucoup de choses. On doit leur dire merci» a-t-il indiqué.

Dans son dernier album sorti en 2018, l’artiste reggae man de 39 ans de carrière, dénonce le mauvais état du système sanitaire africain à travers la chanson «Nos hôpitaux sont malades».

wis/ata
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