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Orpailleur tué à Tchériba : Le mouvement burkinabè des droits de l`homme exige justice

Publié le jeudi 23 avril 2020  |  AIB
L`orpaillage
© Autre presse par DR
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Le mouvement burkinabè des droits de l’homme a exigé lundi, «que le meurtrier de Coulibaly Doyé Zaniyé Pierre (orpailleur assassiné le 13 avril dernier à Tchériba dans la boucle du Mouhoun), soit recherché, appréhendé, jugé et condamné conformément à la loi».

Dans une déclaration publique, la section du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) de la Boucle du Mouhoun, «dénonce vigoureusement l’assassinat de Coulibaly Doyé Zaniyé Pierre».

Orpailleur à Tchériba dans la boucle du Mouhoun, Coulibaly Doyé Zaniyé Pierre a été abattu de deux balles le 13 avril dernier par un gendarme suite à une altercation.

Le MBDHP a exigé «que le meurtrier de Coulibaly Doyé Zaniyé Pierre soit recherché, appréhendé, jugé et condamné conformément à la loi».

Dans la déclaration, le mouvement a tenu a rappelé d’autres «meurtres» passés notamment ceux de «Bokoum Salif, Sidibé Yéro et de la policière municipale Sama Rolande, qui sont restés jusque-là sans suite».

Bokoum Salif et Sidibé Yéro sont décédés respectivement le 3 et 4 mai 2016 «dans des conditions suspectes alors qu’ils étaient détenus dans les locaux de la gendarmerie de Dédougou».

La policière municipale Sama Rolande est décédée le 1er juin 2012 à Dédougou suite à une bastonnade que lui aurait infligé son concubin gendarme.

Le MBDHP exige également «que la lumière soit faite sur les dossiers de Bokoum Salif, Sidibé Yéro et Sama Rolande».

Dans l’objectif d’empêcher la propagation de la maladie à coronavirus (COVID-19), le gouvernement burkinabè a instauré depuis le 21 mars dernier, un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire national.

Le MBDHP a relevé que les «citoyens arrêtés sous le couvre-feu subissent des traitements cruels, inhumains et dégradants, faits de bastonnades et d’humiliations».

Il en veut pour preuve, la bastonnade d’un «homme âgé de plus de 72 ans (…) par des éléments des Forces de Défenses et de Sécurité (FDS)» à Dédougou, le premier jour du couvre-feu qui sera suivi de d’autres.

Le MBDHP exige donc «l’arrêt des traitements cruels, inhumains et dégradants exercés sur les citoyens aux heures de couvre-feu».

«De telles dérives, inadmissibles indiquent à souhait qu’au plus haut sommet de l’Etat et au sein des FDS, certains gardent toujours les réflexes et les comportements dignes d’un Etat d’exception» indique le communiqué.

Agence d’Information du Burkina
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