La communauté libanaise vivant au Burkina Faso, regroupée au sein de l’association Alsadeq, a offert jeudi, au ministère de la Santé, des vivres et du savon hygiénique évalué, à environ 5 millions 500 mille FCFA pour lutter contre la pandémie de la maladie à coronavirus (Covid-19).
«C’est notre devoir d’être aujourd’hui aux côtés du gouvernement burkinabé pour le soutenir dans son combat contre la pandémie de la maladie à coronavirus », a affirmé le président de l’association Alsadeq, Zaher Fayez.
Selon lui, le geste de son association est composé de 12 tonnes de riz, de 200 sacs de spaghetti et de 100 cartons de savon hygiénique, le tout estimé à environ 5 millions cinq cent mille FCFA.
Photo de famille à l’issue du don
M. Fayez qui s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’issue de la remise de vivres et du savon hygiénique de son association au ministère de la Santé, a précisé que le don de sa structure vise à soutenir les personnes qui sont dans le besoin à cette période de crise sanitaire du Covid-19.
«Nous sommes venus témoigner notre solidarité à nos frères et à nos amis du Burkina Faso et leur dire que nous sommes toujours avec eux et c’est ensemble que nous allons combattre la maladie à coronavirus», a-t-il soutenu.
De l’avis de Zaher Fayez, son association travaille en collaboration avec la chaine de solidarité des médecins du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) et prend en charge chaque année 500 à 800 élèves pour une visite médicale.
A l’écouter, sa structure vient en aide également chaque année au Centre national de transfusion sanguine(CNTS) avec 50 à 80 poches de sang pour soulager les malades
Le directeur de cabinet du ministère de la Santé, Emmanuel Sorgho a remercié l’association Alsadeq pour son geste en faveur de son département à cette période de crise sanitaire du Covid-19 au Burkina Faso.
M. Sorgho a expliqué que le don de l’association libano-burkinabè contribue à soulager un tant soit peu les personnes contacts c’est à dire celles testées positives et confinées.
«Nous demandons à ces gens de s’auto-confiner, c’est-à-dire de rester chez eux au moins deux semaines sans mettre le pied dehors et faire deux semaines sans ne plus sortir dans une certaine condition est très difficile», a-t-il ajouté.
Créée en 2005, l’association Alsadeq, selon ses premiers responsables, est toujours au chevet du gouvernement burkinabè et intervient dans les secteurs sanitaires et de l’humanitaire au Burkina Faso.