Le laboratoire de microbiologie du département de technologie alimentaire de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) a le label de la qualité. Désormais, ce laboratoire bénéficie d’une reconnaissance internationale de ses compétences techniques. A cet effet, le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation a organisé un point de presse afin d’expliquer le sens et les avantages de cette accréditation sur l’économie nationale. La conférence de presse a eu lieu le 4 octobre 2012 à Ouagadougou dans l’enceinte de l’IRSAT.
Selon Isaïe Gnissa Konaté, ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation, « la qualité d’un produit pour une entreprise agroalimentaire est un atout important pour le marché. Cette qualité doit être confirmée non pas par les entrepreneurs, mais par une structure qui est reconnue au niveau international comme ayant les compétences nécessaires pour garantir la qualité des produits fabriqués ». Une telle structure existe au Burkina Faso. C’est le laboratoire de microbiologie du département de technologie alimentaire de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT). En effet, ce laboratoire est accrédité, depuis le 1er août 2012, de la norme de l’Organisation internationale de standardisation ISO/CEI 17025 version 2005. « Cette norme comporte deux parties : une composante management qualité et une composante prescription technique ». Dans une perspective de la démarche qualité, « l’échantillonnage a été exclu de l’accréditation ». Ainsi, trois méthodes d’analyse microbiologique ont fait l’objet de certification. Il s’agit de la méthode de détermination de microflore totale ou du niveau de contamination des produits alimentaires par les micro-organismes. L’accréditation a aussi porté sur la méthode de détermination des coliformes totaux et de la méthode de détermination des coliformes thermorisants ou coliformes fécaux qui sont les contaminants dominants des produits agricoles et agroalimentaires. L’attestation d’accréditation a été remise par le Comité français d’accréditation (COFRAC) et est valable du 1er août 2012 au 31 juillet 2016, soit une durée de vie de quatre (4) ans. Pendant cette période, le laboratoire ne doit pas dormir sur ses lauriers. En effet, cette norme internationale a des exigences en termes de management de qualité, de maîtrise des méthodes d’analyse et de système documentaire. En plus, il y a une exigence en matière de qualification du personnel technique et une bonne maîtrise des équipements et matériel de laboratoire. Comme l’a si bien souligné Dr Bréhima Diawara, directeur de l’IRSAT, cette accréditation doit être maintenue. De ce fait, il a demandé au gouvernement d’accompagner le laboratoire dans ce sens. Pour terminer, Isaïe Gnissa Konaté a affirmé que le laboratoire a été mis en place au profit des entreprises. De ce fait, les entreprises doivent en profiter pour se positionner non seulement sur le marché régional mais aussi sur le marché mondial parce que le sceau de ce laboratoire est reconnu dans le monde entier.
