A Ouagadougou, mercredi 25 mars, à 19 heures, le couvre-feu a sonné. Un silence de mort règne sur la capitale burkinabée. En quelques minutes, les rues se sont vidées, les étals de fruits et légumes ont été remballés à la va-vite, les maquis désertés. Les dernières motos retardataires filent à toute allure, pressées de se calfeutrer avant l’arrivée des patrouilles militaires.
Face à l’aggravation de l’épidémie au Burkina Faso, qui enregistre déjà 222 cas de Covid-19, dont 12 décès, les autorités jouent l’extrême fermeté. Dans la capitale, près de 500 gendarmes et plusieurs centaines de policiers sont déployés pour faire respecter le couvre-feu de 19 heures à 5 heures du matin. ... suite de l'article sur Autre presse