Depuis plusieurs jours, les populations se sont ruées vers la chloroquine suite aux annonces sur des tests en cours en France et aux États-Unis pour réduire la charge virale de personnes déjà confirmées pour le coronavirus. L’étude n’étant pas encore validée par l’OMS, le président de l’ordre des médecins du Burkina appelle à la prudence quant à l’utilisation de la chloroquine face au coronavirus.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
Difficile de trouver de la chloroquine dans les pharmacies de la capitale burkinabè, Ouagadougou. « Les gens viennent en demander. Mais le stock est épuisé. » nous lance une vendeuse. Même si la chloroquine attire de nombreux Burkinabè, le professeur Martial Ouédraogo, coordonnateur de la réponse contre l’épidémie du coronavirus, prévient que ce produit n’est pas encore validé par l’OMS dans la lutte contre le Covid-19. « On entend par-ci, par-là, qu'il y a des molécules. Mais ce n'est pas clairement prouvé que cela peut contribuer à guérir, rappelle-t-il. Il ne faut pas emprunter des voies qui ne sont pas validées. »... suite de l'article sur RFI