Le landerneau politique du Burkina Faso a enregistré un nouveau-né. La Marche pour la Patrie s’est fait connaître le jeudi 12 mars 2020 à Ouagadougou.
Officiellement reconnue en décembre 2019, La Marche pour la Patrie (LMP) est un parti politique créé par des jeunes pour un combat pour la réconciliation nationale et contre les phénomènes de corruption et de pillages des ressources. Doté à ce jour de trois sections provinciales (Kadiogo, Mouhoun et Boulkiemdé), le parti a pour siège social, Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-Ouest.
Pour le président du parti, Toussaint Ouédraogo, la réconciliation nationale est impérative pour amorcer le décollage dans les autres secteurs de la vie, à commencer par la sécurité.
C’est en cela qu’il a salué les différentes initiatives prônant la réconciliation nationale, notamment le travail des Sages de l’Appel de Manéga. De son avis, s’il est vrai que la majorité des Burkinabè n’éprouvent aucune difficulté dans leurs rapports de vivre-ensemble, il n’en demeure pas moins que la génération actuelle au pouvoir a besoin de réconcilier ses membres entre eux afin de libérer le pays de son blocage à tous les niveaux et, partant, donner un espoir aux nouvelles générations. « Nous lançons un appel fort à la jeunesse, aux femmes à tous les exclus du système de toutes les couches des villes et des campagnes à se réveiller pendant qu’il est temps de rejoindre La marche pour la Patrie, car nous sommes tous née égaux et surtout pas comptables du passif trainé, nous refusons désormais de périr dans la méditerranéen comme si Dieu le tout puissant nous a oubliés, nous avons pris la résolution ferme de rester sur la terre de nos ancêtres », a affirmé le président.
Avec pour option idéologique, la social-démocratie, la LMP ne s’inscrit, pour le moment, ni dans la majorité ni dans l’opposition.