L’étudiant Mohanz Ben Djébal Konaté a soutenu son mémoire de master II en Diplomatie et relations internationales à l’Université Libre du Burkina (ULB).
Avec la note de 18/20, Mohanz Ben Djébal Konaté a obtenu le samedi 28 décembre 2019 son master en option diplomaties et relations internationales à l’Université libre du Burkina (ULB). Et cela, devant un jury composé de Dr Poussi Sawadogo, de Dr Boniface BONOU et de SEM Ibrahima TOURE, que l’étudiant a défendu le contenu de son travail. Le thème est intitulé : « Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (UNESCO/2005) : quelles opportunités pour le développement des industries culturelles du Burkina Faso ? ».
Pour lui, il est question d’analyser la convention que le Burkina a ratifiée depuis le 15 septembre 2006 qui portant la promotion de la diversité des expressions culturelles. Un tel accord recommande aux Etats d’adopter, selon l’article 6 qui stipule : « les mesures qui visent à fournir aux industries culturelles nationales indépendantes et aux activités du secteur informel un accès véritable aux moyens de production, de diffusion et de distribution d’activités, biens et services culturels ».
Konaté a mis plus en évidence les énormes possibilités que le traité offre aux pays en développement en vue d’une meilleure gouvernance de leurs industries culturelles. Dans son chef-œuvre, Ben Djébal Konaté s’est plus pencher sur le domaine des « arts de la scène et festivités ». Dès lors, il est ressorti de sa recherche un constat sur une situation qui sape l’efficacité de la plupart d’entre elles. Or, a-t-il poursuivi, l’application de la convention est censée apporter davantage à l’action publique en faveur du développement de ces entités. Dans ce sens, il souligne que le Burkina Faso est dans la dynamique au regard des reformes qu’il a engagées pour encourager les industries culturelles au plan national.
Pendant une heure d’échanges, les membres du jury ont reconnu de façon unanime la pertinence et l’actualité du thème développé. Ils ont apprécié la qualité du travail tant dans la forme que dans le fond. Toutefois, ils ont relevé quelques coquilles. Après délibération, le document de l’impétrant a été jugée recevable. Elle est sanctionnée par la mention « excellente » avec félicitation du jury.