Législatives du 22 novembre 2020: Le MPP veut un siège à Manga

Publié le dimanche 1 mars 2020 | aOuaga.com

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Le MPP veut un siège à Manga

Du 28 février au 1er mars 2020, Manga, capitale de la région du Centre-Sud, a abrité les journées parlementaires du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Le choix du
Zoundwéogo répond à une nécessité de remporter au moins un siège aux législatives du 22 novembre prochain.
Le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) veut un siège à Manga, et ne cache pas ses ambitions. Il n’a toujours pas digéré le fait de n’avoir pas eu aux dernières législatives un siège dans la cité de l’Epervier. D’où le choix stratégique d’organiser ses journées parlementaires dans la province.
C’est autour du thème : "Elections présidentielle et législatives 2020 : Quels enjeux et défis
pour le Burkina Faso ?", qu’ont porté les trois jours de réflexion. Ce choix traduit l’engagement du groupe parlementaire MPP à accompagner le gouvernement et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au respect des échéances électorales. Il s’est agi pour les députés de faire des propositions pour que le Burkina Faso sorte de l’ornière et n’entre pas dans une illégalité constitutionnelle. « Nous voulons saisir l’opportunité qui nous est offerte pour
encourager particulièrement nos militants qui sont devenus majeurs et les femmes à se
procurer la CNIB et à s’enrôler massivement sur les listes électorales afin d’assurer à nos
candidats une victoire totale dans les trois provinces de la région du Centre-Sud qui nous
reçoivent et sur l’ensemble du territoire nationale », a affirmé le président du groupe
parlementaire MPP, Alexandre Siguian Tapsoba, avant de sonner l’heure de se mettre en ordre
de bataille. « Il est temps de passer à l’action, de mouiller encore plus le maillot et de prendre
d’assaut toutes nos contrées afin de galvaniser nos militants et sympathisants pour les combats à venir et pour la victoire ».
Il est ressorti des travaux que la tenue des élections dans la situation actuelle du pays serait un acte de résilience face au terrorisme et une réaffirmation de l’identité nationale et de la souveraineté du pays.
Les 55 députés du groupe parlementaire MPP ont donc marqué leur soutien au gouvernement à travers une motion.
Dans un autre registre commandé par l’actualité, c’est l’application de l’Impôt unique sur les rraitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités des fonctionnaires du public qui a été abordée. Quoi de plus normal selon le président du groupe parlementaire MPP, que de s’acquitter de ses impôts qui permettent de réaliser des investissements pour les populations. Pour lui, par l’application
de cette mesure, le gouvernement est en phase avec la loi des finances adoptée par la
représentation nationale.
Au terme des travaux, le parti n’a pas changé sa position sur la question. Les élus nationaux de
la majorité ont réaffirmé leur soutien au gouvernement pour la mise en œuvre de cette mesure qui se veut, selon eux, une justice sociale.

Halima Koanda

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