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Burkina: Une coalition syndicale estime que le gouvernement a semé le germe des troubles sociaux

Publié le samedi 29 fevrier 2020  |  AIB
Burkina
© aOuaga.com par A.O
Burkina Faso: Grève générale des syndicats du 16 au 20 mars burkina contre l’IUTS
Mercredi 26 Février 2020. OUAGADOUGOU. Plusieurs syndicats au Burkina Faso ont annoncé le déclenchement d’une série de grèves et de marches à compter du 27 février 2020.
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Un regroupement de quinze syndicats a signalé que le gouvernement a décidé de semer «le germe des troubles sociaux » dans le pays avec l’application de l’Impôt unique sur les traitements de salaires(IUTS) concernant les primes et indemnités des agents publics de l’Etat, a-t-on appris vendredi, à travers une déclaration conjointe parvenue à l’AIB.

Selon la déclaration des syndicats, le gouvernement lors du Conseil des ministres du 19 février 2019 a pris sur lui, la responsabilité de perturber le climat social qui peine déjà à recouvrer une certaine sérénité au Burkina Faso.

«Dans son manque de vision en termes d’accalmie sociale, le gouvernement a décidé de semer le germe des troubles sociaux et de l’arroser et cela dans une année pleine d’enjeux», soutiennent les signataires de la déclaration.

La quinzaine des syndicats se compose entre autres le Syndicat autonome des infirmiers et infirmières du Burkina (SAIB) , le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation de base (SATEB), le Syndicat national des animateurs de vie scolaire(SYNAVS), le Syndicat national démocratique des enseignants du Burkina (FESEB).

Le document des syndicats a expliqué que «contrairement à sa volonté affichée et proclamée de l’Etat de solliciter une trêve sociale, les décideurs politiques ont opté de saboter leurs propre vœux en élargissant l’IUTS sur les primes et indemnités des agents publics».

A entendre le regroupement des syndicats, les autorités pensent avoir instauré une certaine légalité entre les travailleurs de l’administration publique et du privé.

Selon les syndicats, l’IUTS a été prélevé par le gouvernement «sans état d’âme».

Ils trouvent qu’un tel impôt sur «le maigre revenu des fonctionnaires» ne vise qu’à «clochardiser davantage les agents publics qui croupissent sous le poids de la vie chère».

A écouter les syndicats autonomes, avec l’application de l’IUTS pour ce mois février, «le vin est tiré» et ils n’ont qu’à le boire ensemble c’est -à dire gouvernement- travailleurs.

La coalisation a signifié se donner des stratégies nécessaires pour faire reculer le gouvernement pour sa décision d’application de l’IUTS qui paupérise davantage les travailleurs publics.

En rappel, les 3 et 7 mars prochains, le collectif de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) prévoit une marche-meeting sur toute l’étendue du territoire national pour exiger du gouvernement la suppression de l’IUTS au public et au privé au Burkina.
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