Le ministère de la Santé a organisé, le mardi 10 septembre 2013, à Ouagadougou, une rencontre de plaidoyer et d’information avec les responsables des autres départements ministériels, des entreprises et organisations faîtières. Ladite rencontre poursuivait la prise en compte effective des activités de sensibilisation, à travers le renforcement des mesures de prévention du paludisme et le plaidoyer pour la mobilisation des ressources. En l’absence du secrétaire général du ministère de la Santé, c’est le directeur de la lutte contre la maladie, Dr Esaïe Medah, qui a présidé la cérémonie d’ouverture.
La prise en compte effective des activités de sensibilisation à travers le renforcement des mesures de prévention par la promotion de l’utilisation et l’entretien de la moustiquaire imprégnée , de la consultation précoce en cas de fièvre , de la confirmation des cas de paludisme par l’utilisation de termes de référence, du traitement préventif intermittent chez la femme enceinte, du traitement préventif intermittent chez l’enfant , de l’assainissement du cadre de vie et le plaidoyer pour la mobilisation des ressources. Tels sont les objectifs poursuivis par la rencontre de plaidoyer et d’informations avec les responsables ministériels non santé, des entreprises et organisations faîtières organisée par le ministère de la Santé. Le discours du secrétaire général dudit ministère, lu par le directeur de la lutte contre la maladie, Dr Esaïe Medah, fait ressortir la gravité du paludisme dans notre pays. Au Burkina, courant 2012, le nombre de cas de paludisme s’élevait à 6 millions 970 mille 700, dont 7963 décès. Il représente, par rapport aux autres pathologies, 45,9% des motifs de consultations, 52% des motifs d’hospitalisation et 36,4% des décès. « Les actions, conjuguées de tous ont, certes, permis d’enregistrer des résultats significatifs, mais le chemin est encore long et incertain pour l’atteinte des OMD, à travers la cible n°8 de l’objectif 6 visant à maîtriser d’ici à 2015 le paludisme. C’est pourquoi, le présent atelier de plaidoyer en direction des responsables des départements ministériels non santé, des organisations et entreprises, pour une intégration de la lutte contre le paludisme, constitue un motif de satisfaction pour le renforcement de la riposte. Au regard des potentialités de plaidoyer et de mobilisation sociale des ministères, des institutions et des entreprises des secteurs public et privé de notre pays, et face à l’immensité du défi de venir à bout du fléau du paludisme, la recherche de stratégies appropriées qui garantissent la santé des populations s’avère d’une nécessité impérieuse », a-t-il souligné. La conviction du directeur de la lutte contre la maladie est que la lutte contre le paludisme est l’affaire de tous. « Les sensibilisations et les actions de prévention sont importantes. Par exemple, les urbanistes, par la promotion d’un cadre de vie sain, contribuent à lutter contre le palu », a relevé Dr Esaïe Medah .
