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Fonds spécial routier : Arrêt de travail de 96 heures

Publié le vendredi 21 fevrier 2020  |  Aujourd`hui au Faso
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© Autre presse par DR
Les responsables du SYNATRAP-BF
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Après le Syndicat autonome des travailleurs des péages du Burkina (SYNATRAP/BF) qui a annoncé une grève de 72 heures à compter du 27 février 2020 sur toute l’étendue du territoire avec une levée totale des barrières, c’est au tour de la coordination des comités CGT-B des agents du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) d’annoncer une grève de 96 heures, à compter du 24 février à 8 heures et ce, jusqu’au 28 février prochain. Pour ce syndicat, le non-respect des engagements pris par les autorités est la principale cause du mouvement d’humeur.

Deux jours après la sortie du Syndicat autonome des travailleurs des péages du Burkina (SYNATRAP/BF), c’est au tour de la coordination des comités CGT-B des agents du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), d’exprimer leur ras-le-bol.

Ces agents de péages exigent entre autres, l’adoption des statuts du FSR-B, l’adoption du statut personnel, l’octroi de l’indemnité de caisse, la dotation en carburant, le retrait pur et simple des agents de la direction générale du Trésor de la gestion des postes de péages conformément au décret du transfert, l’audit des recettes de péages des années 2018 et 2019 dans le souci d’informer les agents des montants recouvrés par poste et par agent.

«Nous exigeons la suppression des conventions non encadrées par les textes notamment, les conventions avec les directions régionales et l’inspection générale des services du ministre des Infrastructures», indique Hubert Sawadogo, SG du FSR-B.

A l’entendre, le non-respect des engagements pris par les autorités est la principale cause du mouvement d’humeur. Par ailleurs, il précise que les rencontres avec le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, étaient prometteuses, mais «ces promesses n’ont pas été respectées». Après une dernière rencontre le mercredi 19 février 2020, les agents du FSR disent «douter de la bonne foi du ministre». Un sentiment qu’Hubert Sawadogo et ses camarades expliquent par les promesses non tenues. Ajouté à cela, la question sécuritaire qui n’est pas à faciliter leur tâche.

Omar SALIA
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