Le Directeur général des opérations du Groupe de la Banque mondiale, Alex Van Trotsenburg séjourne depuis quelques jours au Burkina Faso. Ce mardi 18 février 2020, il a eu un entretien avec le Chef du Gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré, suivi d’une séance de travail. A l’issue des échanges, la bonne nouvelle annoncée par la Banque Mondiale est l’augmentation de ses appuis à certains pays de la sous-région confrontés au terrorisme, dont le Burkina Faso.
Plus d’un milliard de dollars : c’est le montant prévisionnel que la Banque mondiale entend apporter pour soutenir les efforts de développement du Burkina Faso pour le prochain cycle de coopération entre notre pays et cette institution. Le Burkina ayant été retenu comme pays « fragile », une enveloppe supplémentaire de 700 millions de dollars viendra s’ajouter. C’est la principale annonce que le Directeur général des opérations de la Banque mondiale Alex Van Trotsenburg est venu apporter au Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré ce 18 février 2020 dans l’apres-midi.
Ce fut aussi une occasion pour lui, de manifester la solidarité de la Banque mondiale à l’endroit du Pays des Hommes intègres qui vit des moments difficiles, liés aux attaques terroristes. Pour lui, le contexte sécuritaire difficile que traversent le Burkina Faso et d’autres pays de la sous-région, commande que son institution accentue davantage son soutien.
Appréciant ce soutien ces trois dernières années, Alex Van Trotsenburg dira qu’il a atteint 8,8 millions de dollars. Cette enveloppe sera revue à la hausse et l’entretien qu’il a eu avec le Chef du Gouvernement, c’est pour annoncer le début du dialogue qui devra aboutir à un nouveau programme en faveur du Burkina Faso.
Pour le ministre en charge des finances du Burkina Faso, cet appui inestimable de la Banque mondiale est fort appréciable et constitue aussi un appel à plus d’efforts pour l’appropriation des projets qui seront mis en œuvre. Pour Lassané Kaboré, il faudrait imaginer et surtout pouvoir mettre en œuvre des projets structurants et groupés, toute chose qui permettra d’améliorer les taux de décaissements auprès de la Banque mondiale.
Ainsi la stratégie à imaginer devra être axée sur la fragilité et la résilience de notre économie, a dit Lassané Kaboré.
A noter que la partie gouvernementale et la délégation de l’institution financière, ont saisi cette occasion, pour revisiter l’exécution du programme de la Banque au Burkina Faso et la coopération. Une coopération jugée excellente, si l’on s’en tient aux résultats des travaux de cette revue.