Six mois après la fermeture des frontières terrestres du Nigeria avec ses voisins, les conséquences sur les échanges économiques au sein de la Cédéao sont négatives. Les ministres de l’intégration et du commerce se sont réunis à Ouagadougou afin de faire des propositions de sortie de crise aux chefs d’Etat de la Cédéao.
Loin de concerner seulement les produits prohibés, la fermeture des frontières a une incidence sur les produits agréés par le schéma de libre-échange. Des pays comme le Ghana, le Togo et la Côte d’Ivoire ont vu refuser l’accès de leurs produits au marché nigérian.
Cette fermeture a un impact négatif sur le volume des échanges intracommunautaires car plus de 80 % des entreprises et produits agrées par schéma de libéralisation des échanges dans l’espace Cédéao proviennent des États-membres directement affectés.... suite de l'article sur RFI