Chantiers de l’Université de Koudougou - De nouvelles infrastructures pour la rentrée #aOuaga

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Chantiers de l’Université de Koudougou - De nouvelles infrastructures pour la rentrée

Publié le mardi 10 septembre 2013 | Sidwaya

© Le Pays par DR
Burkina : le gouvernement fait sa rentrée
Mercredi 4 septembre 2013. Ouagadougou. Le gouvernement a effectué sa rentrée à travers son tout premier Conseil des ministres tenu au palais présidentiel. Moussa Ouattara, ministre des Enseignements secondaire et supérieur

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Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Pr Moussa Ouattara, accompagné de son collègue des Postes et du Développement de l’économie numérique, Jean Kouldiati, a visité les chantiers des sites de l’Université de Koudougou, le samedi 7 septembre 2013.

L’Université de Koudougou fait peau neuve pour la rentrée académique 2013-2014. En effet, des chantiers de construction et de réfection d’infrastructures (amphithéâtres, bâtiments administratifs, cités universitaires) sont en cours. Les ministres Moussa Ouattara en charge des Enseignements secondaire et supérieur et Jean Kouldiati de l’Economie numérique, sont allés constater l’état d’avancement des travaux le samedi 7 septembre 2013. Les sites en réfection visités sont les cités universitaires de Bourkina et de Fasotex.
Quant aux chantiers en construction, ils concernent un pavillon de 2500 places, d’un bâtiment pédagogique R+2 composé de 16 bureaux, de salles de classe de 2600 places au total et de quatre blocs de toilettes, un amphi de 1000 places assorti aussi de toilettes, un château d’eau, une bibliothèque centrale et un laboratoire de physique-chimie et SVT. A ce jour, les taux d’exécution des travaux varient entre 42 et 90% selon le chantier.
Au terme de la visite qui a pris environ trois heures d’horloge, le ministre des Enseignements, secondaire et supérieur, Pr Moussa Ouattara, a tire une certaine satisfaction, malgré un certain nombre d’insuffisances et de difficultés constatées. « Nous avons été très satisfaits en visitant le grand immeuble R+2 qui doit être livré dans quarante cinq jours ainsi que l’amphi de 1000 places qui est une salle bien faite, équipée de panneaux de relais vidéos, de tables-bancs avec des microphones, etc. », s’est-il exprimé. Et de poursuivre : « Au niveau de ces infrastructures, nous avons néanmoins relevé des insuffisances qui seront comblées ». Là où il y a des insuffisances criantes comme dans les cités universitaires de Bourkina et de Fasotex, au pavillon de 2 500 places, le ministre a donné des instructions pour, d’une part corriger les défauts et d’autre part, mettre les bouchées doubles en vue de respecter le nouveau planning qui va jusqu’au 30 novembre 2013.
Si au niveau des cités de Bourkina et de Fasotex, les questions liées à l’électricité, à la peinture et autres retouches sont bien avancées, ce n’est pas le cas pour les toilettes. D’où les instructions du ministre à l’endroit des responsables des œuvres universitaires pour que le travail de réfection s’effectue dans les meilleurs délais, avant le retour des locataires.
Il a indiqué que le gouvernement a consenti 14 milliards de FCFA pour la réalisation des infrastructures sur les sites universitaires. Aussi, a-t-il promis de revenir sur ses pas à Koudougou dans deux semaines pour suivre l’évolution des travaux. Car il importe pour lui de faire le point au Premier ministre qui attend avec impatience, la mise à disposition de ces infrastructures.
Le président de l’Université de Koudougou, Pr Georges Sawadogo, et le délégué général des étudiants, Mamadou Barry, se sont réjouis de cette visite. Pour le premier cité, si le travail abattu sur le terrain est remarquable, il est tout de même souhaitable que ces infrastructures soient disponibles au plus tard en janvier 2014, pour permettre aux bénéficiaires de travailler dans de meilleures conditions. Quant au deuxième, il dit apprécier positivement cette visite qui permet, selon lui, aux autorités de toucher du doigt les réalités du terrain et surtout de comprendre la douleur des étudiants qui ne recherchent que de meilleures conditions de vie et d’études. Si Mamadou Barry a salué les efforts consentis par le gouvernement dans ce sens, il n’a pas manqué de lancer un cri du cœur : « Je voudrais appeler les décideurs à continuer dans cette lancée, c’est-à-dire à entreprendre souvent des projets de construction d’infrastructures pour éviter les désagréments, surtout qu’au fil du temps, les effectifs se multiplient ».

Pascal Y. BAKO

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