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Au Burkina Faso, « les djihadistes tirent dans le tas, peu importe ton ethnie, que tu sois un enfant ou une femme »

Publié le mardi 11 fevrier 2020  |  LeMonde.fr
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© Autre presse par DR
Après la double attaque du 2 mars à Ouagadougou, les terroristes n’ont pas pris du repos. Alors que les Burkinabè pleurent toujours les huits morts de ces lâches attaques qui ont touché l’état major des armées et l’ambassade de France, les terroristes se sont encore fait sentir dans d’autres parties du pays, en l’occurrence au nord et à l’est ce week-end.
En effet, dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 mars, trois attaques ont été enregistrées dans 3 provinces du pays dans les régions du nord et de l’est.
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Une grave crise humanitaire menace le pays, qui compte déjà plus de 600 000 déplacés fuyant l’avancée des djihadistes.

Le flot est continu. Visages hébétés, blanchis par la poussière du désert ; femmes et enfants à pied ou entassés à l’arrière de charrettes, avec pour seuls bagages quelques ballots embarqués à la va-vite. « Ça ne s’arrête pas. Tout le monde fuit… », désespère Kouka Ouedraogo.

Pour lui, c’est devenu une routine. Chaque matin, devant sa cahute, le vieil homme scrute à l’horizon la venue du dernier lot d’exilés de la nuit ou de l’aube. Lui aussi est arrivé là comme ça. Avec ses six femmes et ses vingt enfants, il a posé son baluchon sur ce coin de terre aride improvisé en camp de déplacés, dans la périphérie de Dori, au nord du Burkina Faso. C’était il y a une semaine. Il a décidé de fuir leur village, Léré, à une soixantaine de kilomètres, laissant ses champs de mil. Marcher la journée, dormir dans la brousse et mendier quelques rations dans les hameaux traversés.
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