Le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) organise, du 9 au 13 septembre 2013 à Ouagadougou, une formation sur l’approche « Value Links ». L’objectif est de renforcer les capacités des agents du département à l’appropriation et à l’utilisation de ladite approche.
Le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) veut améliorer la valeur des produits agricoles, de la production à la commercialisation en passant par la transformation. Pour ce faire, il organise un atelier de formation, du 9 au 13 septembre 2013 à Ouagadougou, à l’approche « Value Links ». Il s’agit d’une approche basée sur la promotion de chaînes de valeur ajoutée. Cette formation s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Programme développement de l’agriculture de la Coopération germano-burkinabè (PDA/ GIZ) et l’Unité nationale de mise en œuvre du Cadre intégré renforcé (UNMO/CIR). De l’avis du formateur, Alfons Elligmann, la Links est l’approche développée par la GIZ pour la promotion des chaînes de valeur ajoutée. L’objectif de la formation est de renforcer les capacités des agents du département à l’appropriation et à l’utilisation de cette approche. Ainsi, les modules de la formation vont porter notamment sur la sélection des chaînes de valeur ajoutée, l’analyse économique, les aspects de facilitation pour la promotion de ladite chaîne. A cela s’ajoutent les améliorations du circuit de commercialisation et des services pour la valeur ajoutée.
Le coordonnateur de l’UNMO/CIR, Sériba Ouattara, a souligné que le commerce est une étape du processus de création de richesse. Pour lui, il est important que les acteurs de la politique commerciale et les encadreurs du monde des affaires soient outillés à l’approche des chaînes de valeur ajoutée. A cet effet, M. Ouattara a invité les participants à faire preuve d’assiduité afin d’en profiter. Il a enfin traduit sa reconnaissance à la GIZ pour son appui constant au MICA dans l’exécution de ses missions.
Pour le conseiller technique de la GIZ, Dr Florent Dirk Thies, l’agriculture burkinabè devra être intensifiée pour garantir une sécurité alimentaire dans l’avenir. En outre, il a souligné que la transformation des produits agricoles crée également des emplois en dehors de l’agriculture. De son avis, la formation va permettre d’examiner les différentes étapes de la production agricole, de la commercialisation en passant par l’étape de transformation.
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