La 15e conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’organisation de la coopération islamique(UPCI) a refermé ses portes, le jeudi 30 janvier 2020 à Ouagadougou. Une déclaration a été faite à l’issue
des travaux.
Durant deux jours, les présidents des Parlements, les chefs et personnalités des délégations des Etats pays membres de l’Organisation de la coopération islamique(OCI) se sont réunis à Ouagadougou. Ce fut à l’occasion de la 15e session de la conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’organisation de la coopération islamique (UPCI). Cette rencontre fut un tremplin pour les députés d’échanger sur les questions sécuritaires, la collaboration entre nations et la promotion de la paix à travers le dialogue. Ainsi, les travaux se sont achevés, le jeudi 30 janvier 2020, avec une déclaration dite de Ouagadougou. Dans le document, l’UPCI aborde plusieurs aspects.
Il s’agit entre autres, d’un rappel sur le rôle des Parlements dans la prise en compte des aspirations réelles des peuples, la nécessité et l’urgence d’une plus grande solidarité de la communauté internationale vis-à-vis des pays du Sahel qui font face au terrorisme. La déclaration de Ouagadougou attire également l’attention sur l’ampleur de la menace que font peser l’extrémisme et le fanatisme sur la stabilité des pays et ses répercussions négatives sur l’image du monde islamique. Les conférenciers ont exhorté l’Organisation des nations unies à assurer la protection du peuple palestinien et à lever le siège inique « imposé » à la Palestine. Ils ont salué les efforts déployés par les gouvernements des pays du G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme et rejeté la pensée extrémiste qui vise les nations. L’organisation a souligné la nécessité de préserver la dignité et les droits des réfugiés et des migrants provenant des zones de conflits. Quant au nouveau président de l’UPCI, Alassane Bala Sakandé, il a salué l’ensemble des acteurs qui ont fait de la tenue de la session, une réussite. Et de poursuivre que son mandat, qui est d’un an, est placé sous le signe de l’unité, de la réconciliation, de la cohésion et de l’action.
« Les rêves que je nourris pour l’UPCI ne sont pas moins ambitieux », a-t-il lancé. M. Sakandé a décliné trois axes « majeurs » de son mandat. Le renforcement de la synergie d’actions entre le secrétariat général et la présidence de l’UPCI et le rapprochement véritable de l’organisation des peuples, à travers des actions concrètes conformes aux attentes des populations. « Le troisième axe consiste à créer des conditions d’une véritable fraternité entre les Etats membres de l’UPCI », a cité le président. L’UPCI a été créée à Téhéran en République islamique d’Iran, le 17 juin 1999. Elle compte 54 Parlements membres de l’OCI et 23 organisations régionales et internationales admises en qualité d’observateurs.